Dakhla, symbole d’une épopée marocaine qui unit mémoire et avenir

La ville de Dakhla a abrité, le 28 octobre 2025, un colloque international d’envergure consacré au cinquantenaire de la Marche Verte (1975-2025), sous le thème : « La Marche Verte… une épopée de l’unité et des enjeux de développement ».
L’événement a été organisé par le Conseil de la Région Dakhla-Oued Eddahab, en partenariat avec le Centre Manzourat des Études Géopolitiques et Stratégiques et le site d’information Belpresse.

 

Un moment de mémoire et de réflexion

Cinquante ans après la Marche Verte, moment fondateur de l’unité territoriale du Royaume, ce colloque a constitué une occasion de réflexion sur la portée politique, historique et géostratégique de cette épopée, mais aussi sur les perspectives de développement portées par les provinces du Sud.
Les participants ont souligné que la Marche Verte demeure un symbole fort d’unité nationale, de démocratie et de développement, incarnant un modèle marocain de cohésion et d’ouverture.

Des intervenants de haut niveau

Ce rendez-vous intellectuel a réuni des conseillers de chefs d’État, d’anciens ministres, des experts internationaux, des directeurs d’instituts de recherche et des professeurs universitaires venus du Maroc et de plusieurs pays partenaires, notamment la France, l’Espagne, les États-Unis, la Mauritanie, l’Algérie et la Tunisie.
Parmi les intervenants figuraient notamment :

M. El Khattat Yanja, président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab ;

Olivier Klein Bousquet, docteur en sciences politiques et spécialiste en relations internationales ;

David Des Roches, professeur associé au Near East South Asia Center for Security Studies à la National Defense University ;

Emmanuelle Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) ;

Pr. Dr Ahmed Boutamo, ingénieur et conseiller indépendant auprès de la présidence française ;

D. Abdelkrim Benatiq, homme politique et ancien ministre ;

D. Hassan Aourid, universitaire, écrivain et ancien porte-parole du Palais royal ;

Dr. Derya Türkkorkmaz, experte turque en sociologie des organisations ;

D. Miloud Belcadi, président de l’Observatoire marocain des études stratégiques et politiques

ainsi que plusieurs autres personnalités du monde académique et diplomatique, dont D. Mohammed Issam Laaroussi, D. Mohamed Zidouh, Laila Dahi, M. Sabri Laho, D. Noureddine Belhaddad et D. Mohamed El Ghali.

 

Un colloque axé sur la diplomatie et le développement durable

Les travaux ont mis en lumière le rôle central des provinces du Sud dans la dynamique de développement et d’investissement impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment à travers les grands projets structurants de Dakhla, Laâyoune et Smara.
Les débats ont également porté sur la dimension diplomatique et internationale de la question du Sahara, la coopération Sud-Sud et afro-atlantique, ainsi que sur la consolidation de la marocanité du Sahara face aux mutations régionales et géopolitiques.

Dakhla, symbole d’ouverture et d’avenir

À travers cette rencontre, Dakhla a réaffirmé sa position de plateforme académique et diplomatique de dialogue sur la question du Sahara. Les participants ont salué le modèle de coexistence, d’ouverture et de développement durable que représente la ville, devenue un pôle d’attractivité économique et universitaire.
Le colloque a ainsi été perçu comme un moment de mémoire et de projection vers l’avenir, rappelant que la Marche Verte n’est pas seulement un épisode historique, mais un engagement renouvelé pour l’unité, la stabilité et la prospérité du Maroc.

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