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Crise à Tindouf : Les Sahraouis en révolte contre le régime Algérien

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Le régime militaire algérien fait face à de nombreux défis venant des camps de Tindouf. Récemment, le meurtre d’orpailleurs sahraouis par les forces algériennes a intensifié la colère et le sentiment de défi parmi les populations sahraouies, certains membres revendiquant désormais l’indépendance vis-à-vis de l’Algérie.

Cette semaine, plusieurs orpailleurs sahraouis ont été tués à l’est du camp de Dakhla, situé à Tindouf en Algérie, par une frappe de drone algérienne visant un site d’orpaillage sahraoui. Cette attaque, délibérée, n’était pas une erreur.

L’Algérie a intensifié ces manœuvres contre les civils sahraouis, exacerbant le mécontentement dans les camps de Tindouf, déjà en proie à une colère grandissante et à une potentielle rébellion civile.

La rébellion sahraouie dans ces camps traduit une volonté de revendiquer un État indépendant sur les terres algériennes. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs localités du sud de l’Algérie, marquant une rupture avec la direction du Polisario et l’Algérie, qui utilise les Sahraouis à des fins politiques contre le Maroc.

De plus en plus de Sahraouis souhaitent que l’Algérie leur cède le territoire pour établir leur propre nation. Beaucoup de ceux considérés comme des « réfugiés » sahraouis sont en réalité des Algériens du sud ou originaires de pays voisins comme le Niger, le Mali ou la Mauritanie.

Les conditions difficiles dans les camps de Tindouf, combinées à l’inaction politique du Polisario, ont alimenté une frustration et une désillusion croissantes parmi les Sahraouis, qui aspirent à se libérer de la domination algérienne et de la direction du Polisario.

L’escalade récente de la violence, marquée par la mort d’orpailleurs sahraouis, a exacerbé les tensions et attisé le ressentiment contre les autorités algériennes.

Ces incidents tragiques mettent la pression sur les autorités algériennes, qui doivent répondre de leurs actes devant la communauté internationale et face à ces populations privées de leurs droits humains les plus fondamentaux.

Les tensions croissantes dans les camps ne sont qu’un symptôme d’une rébellion plus large en gestation. Ces camps, décrits par le journal ivoirien « Le Mandat » comme une « bombe à retardement », menacent la sécurité régionale.

Les camps de Tindouf sont aussi connus pour être des foyers de terrorisme régional, menaçant la stabilité de l’Afrique du nord et du Sahel, servant de réservoir de recrutement pour diverses organisations terroristes, avec la complicité des dirigeants du Polisario et des autorités algériennes.

Pour financer leurs activités ou enrichir leurs dirigeants, le Polisario participe à la traite humaine, aux divers trafics, et à la prolifération d’armes dans la zone sahélo-saharienne, selon des experts en sécurité et renseignements cités par le journal ivoirien.

D’après le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (FORSATIN), des Sahraouis ont rejoint les mercenaires russes du groupe Wagner. Lors d’une incursion dans deux villages mauritaniens, des personnes masquées, parlant le dialecte hassani, accompagnaient le groupe Wagner pour faciliter la communication avec les habitants mauritaniens.

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