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26 ans de règne, 26 ans de réformes structurantes

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Vingt-six ans après son accession au Trône, le roi Mohammed VI continue d’imprimer une marque profonde et durable sur l’histoire contemporaine du Maroc. Depuis le 30 juillet 1999, le pays connaît une transformation multisectorielle qui touche à la fois les infrastructures, le développement humain, la diplomatie, l’économie, et les grands équilibres sociaux. À l’occasion de la Fête du Trône, l’heure est au bilan d’un règne caractérisé par la vision, la continuité et la modernisation.

Une modernisation accélérée des infrastructures
L’un des traits marquants du règne de Mohammed VI est sans conteste la modernisation à grande échelle des infrastructures. Dès les premières années, le Souverain a placé les projets structurants au cœur de sa stratégie de développement. Le réseau autoroutier s’est considérablement étendu, le port Tanger Med est devenu l’un des plus importants en Méditerranée, et le Maroc est entré dans le club restreint des pays disposant d’un train à grande vitesse, grâce au TGV « Al Boraq ».

Ces projets ont renforcé la connectivité du pays, attiré les investissements étrangers et positionné le Maroc comme une plateforme logistique incontournable entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde.

Un moteur industriel et économique africain
Le tissu économique marocain a également été profondément transformé. Sous l’impulsion royale, le Maroc a émergé comme une puissance industrielle en Afrique, notamment dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, des énergies renouvelables et de l’agroalimentaire. L’industrialisation s’est accompagnée d’une diversification des partenaires économiques, avec une forte présence marocaine dans plusieurs marchés africains.

Le Royaume est aujourd’hui reconnu comme une porte d’entrée vers l’Afrique, mais aussi comme un modèle de stabilité propice aux affaires.

Une diplomatie d’influence
Sur le plan diplomatique, Mohammed VI a repositionné le Maroc au centre de l’échiquier continental et international. Le retour du Royaume au sein de l’Union africaine en 2017, après plus de trois décennies d’absence, a marqué un tournant stratégique. Le Souverain a multiplié les visites officielles dans plusieurs pays africains, tissant des partenariats économiques et politiques durables.

Cette diplomatie offensive s’est également traduite par un soutien croissant à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, avec l’ouverture de nombreux consulats étrangers à Laâyoune et Dakhla, et la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara en 2020.

Un cap social ambitieux
L’action royale a également porté une attention particulière à la dimension sociale. L’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), lancée en 2005, a permis d’améliorer significativement les conditions de vie dans les zones défavorisées. Elle reste l’un des leviers majeurs de lutte contre la pauvreté et l’exclusion.

Plus récemment, la généralisation de la protection sociale représente un chantier colossal qui vise à garantir à tous les Marocains un accès équitable à la santé, aux allocations familiales, à la retraite et à l’indemnité pour perte d’emploi. Cette réforme, saluée à l’échelle internationale, traduit une volonté claire de renforcer la justice sociale.

Vers un nouveau modèle de développement
Conscient des limites du modèle économique traditionnel, Mohammed VI a initié une réflexion nationale autour d’un nouveau modèle de développement. Fruit d’un travail collectif, cette nouvelle feuille de route entend faire du capital humain, de l’innovation, de l’inclusion sociale et territoriale les moteurs d’un Maroc plus équitable, plus juste et plus durable.

Le projet de régionalisation avancée, la réforme de l’éducation, la digitalisation de l’administration, ou encore l’investissement dans la souveraineté industrielle et alimentaire, s’inscrivent dans cette même logique de projection vers l’avenir.

Conclusion

Après 26 ans de règne, le Maroc se présente comme un pays en mouvement, transformé en profondeur sous l’impulsion de son Roi. Les défis restent nombreux, à l’image des disparités sociales ou de la pression démographique. Mais le cap stratégique est tracé, et la volonté politique, réaffirmée. Entre enracinement et ouverture, le Maroc de Mohammed VI avance résolument vers la modernité, sans jamais renier ses fondements.

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