Dans la nuit du 21 au 22 juillet 2025, la Russie a lancé 42 attaques par drones sur plusieurs villes ukrainiennes – notamment Kramatorsk, Sloviansk, Sumy et Odesa – faisant plusieurs blessés, et ce juste avant la reprise des pourparlers de paix à Istanbul . Cette offensive survient malgré les efforts diplomatiques en cours, illustrant une escalade militaire ayant touché aussi des infrastructures résidentielles.
Rapidement, l’Ukraine a réagi en dénonçant une « nouvelle nuit de terreur russe », appelant les alliés occidentaux à approfondir les sanctions et à renforcer l’aide militaire . Cette offensive contredit l’annonce officielle d’un règlement progressif, et rallume la crainte d’un conflit durable entre Kiev et Moscou, malgré le sommet prévu à Istanbul demain.
Sur le terrain, des civils ont été touchés, notamment à Kramatorsk et Sumy, blessant un garçon de dix ans selon les autorités locales . Les frappes ont aussi ciblé un abri souterrain à Kyiv, déclenchant une alerte dans la capitale . La France, via son ministre des Affaires étrangères, a condamné ces attaques ciblant explicitement des zones civiles .
En parallèle, les négociations à Istanbul se profilent, avec la délégation ukrainienne menée par Rustem Umerov, l’ancien ministre de la Défense . Mais du côté russe, le Kremlin minimise ses chances de percée, évoquant de profonds désaccords stratégiques .
Cette violence en amont des discussions met en lumière la fragilité du processus de paix et la nécessité d’une réponse occidentale plus coopérative, notamment via des systèmes anti-drones plus performants. Chaque attaque renforce l’urgence de parvenir à un cessez-le-feu, sous peine de prolonger un conflit aux conséquences humanitaires dévastatrices.






