Le président Trump a reporté au 1ᵉʳ août l’application de nouveaux tarifs douaniers — jusqu’à 25 % sur l’automobile, l’acier et l’aluminium — ciblant notamment le Japon, la Corée du Sud et plusieurs pays BRICS.
Cette manœuvre, elle-même qualifiée de “Liberation Day tariffs”, vise à forcer des accords commerciaux bilatéraux.
Plusieurs gouvernements alliés, comme ceux de Tokyo et Séoul, se sont engagés dans des négociations de dernière semaine pour éviter les taxes, tandis que d’autres nations (ex. Indonésie, Cambodge) attendent leur sort. Les incertitudes fiscales pèsent notamment sur l’industrie automobile sud-coréenne et japonaise.
L’Agence des Nations unies pour le commerce a averti que ce report perpétue un climat d’instabilité mondiale, nuisant aux investissements et à la planification économique. Dans certains pays en développement, les entreprises retardent leurs projets en attendant des clarifications sur les surtaxes (Reuters).
Les marchés financiers ont déjà intégré le risque : l’indice S&P 500 a chuté autour de 0,8 %, et les rendements obligataires US ont progressé, signalant un repli des actions et une aversion au risque.
Politiquement, la stratégie de Trump relance son discours protectionniste, alors que les négociations commerciales se poursuivent. L’Europe accélère ses ripostes diplomatiques, tandis que l’administration américaine tente de justifier ces mesures comme un levier pour soutenir la production nationale.
