Israël frappe le cœur du programme nucléaire iranien : une escalade sans précédent au Moyen-Orient
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Israël a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi une série de frappes aériennes massives sur plusieurs sites stratégiques en Iran, visant son programme nucléaire ainsi que des installations militaires sensibles. Selon Benyamin Nétanyahou, cette opération baptisée « Rising Lion » a permis de frapper « le cœur du programme nucléaire militaire » de la République islamique.
L’offensive, minutieusement planifiée depuis des mois, a été validée en début de semaine par les autorités israéliennes. Vers 3h30 du matin, d’énormes explosions ont secoué la capitale iranienne. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent de la fumée s’élevant de plusieurs quartiers de Téhéran. Des détonations ont également été signalées à Isfahan, Arak, Tabriz et Kermanshah, villes abritant d’importants complexes militaires.
Des cibles multiples et une opération chirurgicale
Selon des sources iraniennes, les frappes ont visé au moins six bases militaires autour de la capitale, des résidences de hauts commandants militaires ainsi que plusieurs bâtiments résidentiels, dans ce qui apparaît comme des assassinats ciblés. Le site de Natanz, l’un des principaux centres d’enrichissement nucléaire du pays, a été touché. Parmi les victimes figurent plusieurs figures de premier plan : le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, le physicien Mohammad Mehdi Tehranchi, et Fereydoon Abbasi, ancien directeur de l’agence nucléaire iranienne.
Le chef d’état-major des armées iraniennes, Mohammad Bagheri, ainsi que le général Gholamali Rashid, ont également été tués. Ali Shamkhani, figure centrale des négociations nucléaires iraniennes, a succombé à ses blessures. En parallèle, une douzaine de civils ont trouvé la mort à Téhéran, où plusieurs immeubles se sont effondrés.
Nétanyahou : « Une opération vitale pour la survie d’Israël »
Dans une allocution vidéo, le Premier ministre israélien a affirmé que les frappes visaient principalement Natanz et les scientifiques responsables de l’enrichissement de l’uranium. Il a averti que cette opération se poursuivrait « aussi longtemps que nécessaire » pour éliminer une menace jugée « claire et immédiate » pour Israël. Selon les renseignements israéliens, l’Iran disposerait désormais de suffisamment de matière fissile pour assembler jusqu’à quinze bombes nucléaires en quelques jours.
Washington se distancie, mais reste en alerte
Les États-Unis ont nié toute participation militaire à cette attaque, bien qu’ils aient été informés en amont. Donald Trump a précisé que le CENTCOM était en alerte maximale pour anticiper d’éventuelles représailles contre des intérêts américains dans la région. La Maison Blanche a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et a pris des mesures de précaution, notamment le retrait partiel du personnel diplomatique en Irak.
Israël se prépare à une riposte
Face à la probabilité d’une réaction iranienne, Israël a fermé son espace aérien, suspendu les activités scolaires et interdit les rassemblements publics. Des sirènes ont retenti à Tel Aviv et Jérusalem, déclenchant un mouvement de panique. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a averti que des missiles ou drones pourraient viser la population civile israélienne dans les jours à venir.
L’Iran promet une réponse « puissante »
Du côté de Téhéran, les autorités ne comptent pas en rester là. Le porte-parole des forces armées iraniennes a juré une riposte « certaine et puissante », accusant Israël et les États-Unis de complicité. Le Guide suprême, Ali Khamenei, a promis un « châtiment sévère », affirmant que la République islamique frapperait fort en temps voulu.
Des tensions croissantes sur fond de crise nucléaire
Ces frappes surviennent alors que les négociations entre Washington et Téhéran devaient reprendre sous peu pour tenter de parvenir à un nouvel accord nucléaire. L’émissaire américain au Moyen-Orient espère encore maintenir ce dialogue. Toutefois, la tension actuelle menace de faire capoter les efforts diplomatiques.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que le site de Natanz avait été touché et a exprimé sa vive inquiétude. Elle surveille de près l’évolution de la situation et reste en contact avec ses inspecteurs sur place.
Une onde de choc mondiale
Les répercussions de cette offensive se sont fait sentir bien au-delà du Moyen-Orient. Les marchés financiers ont rapidement réagi, avec une forte hausse des prix du pétrole et une chute brutale des principales places boursières asiatiques.
Alors que la région semble au bord d’un nouveau conflit majeur, la communauté internationale s’interroge sur les conséquences à long terme de cette attaque, aussi spectaculaire que risquée.