La tension est montée d’un cran cette nuit au Moyen-Orient, marquée par une série de frappes iraniennes visant plusieurs grandes villes israéliennes, dont Tel-Aviv et Haïfa. L’escalade militaire entre l’Iran et Israël atteint désormais un niveau critique, au quatrième jour d’un affrontement ouvert.
Peu après minuit, des sirènes ont retenti dans de nombreuses zones du territoire israélien, annonçant une nouvelle salve de missiles en provenance d’Iran. Des explosions ont été entendues à Tel-Aviv, Haïfa, et dans les environs de Jérusalem, malgré l’activation massive du système de défense aérienne israélien. Si une majorité des projectiles a été interceptée, plusieurs ont néanmoins atteint leur cible, provoquant des dégâts matériels et humains.
Le bilan provisoire fait état d’au moins trois morts et plus de 130 blessés. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des scènes de panique dans les rues, des incendies déclenchés par les explosions et des secours mobilisés dans l’urgence.
En réponse, l’aviation israélienne a mené des frappes de représailles contre des installations militaires iraniennes. L’objectif semble clairement affiché : frapper les centres névralgiques du pouvoir iranien et affaiblir ses capacités militaires, notamment dans le domaine balistique et nucléaire.
La télévision nationale iranienne a brièvement été interrompue, en pleine diffusion, suggérant que des sites sensibles à Téhéran ont été visés. De son côté, le régime iranien a promis une intensification des attaques, affirmant que des frappes se poursuivraient « jusqu’à l’aube », dans ce qu’il qualifie de « légitime défense ».
Cette flambée de violence intervient dans un contexte diplomatique particulièrement tendu. Alors que les grandes puissances appellent à la retenue, les risques d’un embrasement régional semblent de plus en plus concrets. L’ombre d’une guerre prolongée entre deux puissances majeures du Moyen-Orient inquiète les chancelleries du monde entier, qui redoutent un engrenage incontrôlable.
À Tel-Aviv comme à Téhéran, le ton reste intransigeant. Chacun campe sur ses positions, convaincu d’agir en réponse à une provocation. Pendant ce temps, les populations civiles paient le prix fort de cette confrontation qui ne montre aucun signe d’apaisement.
