ministre de l’Enseignement supérieur, Azzedine El Midaoui, a réitéré, mercredi 22 octobre, que la gratuité de l’enseignement universitaire au Maroc demeure un principe intangible. Présentant le projet de loi sur l’enseignement supérieur à la Chambre des représentants, il a rappelé que la loi-cadre sur l’éducation, la formation et la recherche scientifique a définitivement tranché la question, en érigeant ce principe en fondement du système public d’enseignement.
« Aucune disposition législative ne remettra en cause la gratuité de l’université marocaine », a-t-il affirmé, précisant que toute tentative d’y porter atteinte serait immédiatement rejetée par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.
Encadrement des formations continues non reconnues
Le ministre s’est également attardé sur le phénomène croissant des formations continues payantes proposées par certaines universités, notamment les week-ends, mais dont les diplômes ne jouissent d’aucune reconnaissance officielle.
Pour encadrer ces pratiques, Azzedine El Midaoui a annoncé la création d’un nouveau dispositif de formation continue simplifié et réglementé, permettant aux participants d’obtenir un diplôme reconnu, à condition de s’investir activement dans leur parcours.
Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de clarifier le cadre juridique de ces cursus, avec l’obligation de faire figurer la mention « formation continue » sur les diplômes délivrés. Une mesure destinée à éviter toute confusion avec les diplômes universitaires classiques, notamment dans le cadre de l’accès à l’emploi.
Des poursuites judiciaires en cours
Enfin, le ministre a révélé que plusieurs affaires liées à ces formations font actuellement l’objet de procédures judiciaires, visant à la fois des enseignants et des responsables universitaires impliqués dans des pratiques irrégulières.





