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Maroc : un modèle de durabilité au Maghreb, classé 65e mondial en transition énergétique

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Sur la voie de la durabilité, le Maroc progresse avec assurance. Il s’est distingué en se classant 65e au niveau mondial dans l’indice de transition énergétique pour l’année 2024, publié par le Forum économique mondial, devenant ainsi le leader des pays du Maghreb dans ce domaine.

Selon le même rapport, la Tunisie se positionne deuxième au niveau maghrébin, occupant la 89e place mondiale, soit 24 rangs derrière le Maroc. L’Algérie se classe troisième au Maghreb et 91e au niveau mondial. La Mauritanie et la Libye, quant à elles, ne figurent pas dans ce classement.

Cet indice évalue 120 pays en se basant sur plusieurs critères liés à la performance de leurs systèmes énergétiques, prenant en compte l’équité, la durabilité, la sécurité, ainsi que leur capacité à se préparer à la transition énergétique. Cette préparation est évaluée selon divers éléments tels que les cadres et infrastructures légales et réglementaires, l’innovation, l’éducation et le capital humain, ainsi que les aspects financiers et les investissements.

Le rapport souligne que « la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et du Pakistan a vu sa position reculer en raison des défis rencontrés en matière de durabilité ». Malgré un potentiel élevé en énergie solaire et des succès dans certains pays, cette région continue de présenter les taux de consommation énergétique les plus élevés et accuse un retard dans l’intégration des énergies renouvelables par rapport aux autres régions.

Le Maroc a pris des engagements ambitieux pour renforcer sa transition énergétique, visant à porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 52 % d’ici 2030, se plaçant ainsi en deuxième position pour cet objectif parmi les nations arabes. Les données de la plateforme « Taqa » révèlent que « le Maroc a déjà réduit la proportion des combustibles fossiles dans son mix énergétique, passant de 82 % en 2022 à 79 % l’année dernière. Le charbon, bien que restant dominant dans la production d’électricité, a vu sa part diminuer à 64,46 % en 2023, contre 70 % l’année précédente ».

En réponse à ces évolutions, le Maroc cherche à réduire sa dépendance au charbon en annulant plusieurs projets prévus dans ce secteur, au profit d’une augmentation de la part du gaz naturel, considéré comme le combustible fossile le moins polluant. Cette stratégie vise à compenser les interruptions des sources d’énergies renouvelables et à préparer le terrain pour une économie axée sur l’hydrogène.

Ainsi, le Maroc se positionne comme un acteur clé dans la transition énergétique de la région, combinant des objectifs ambitieux avec des actions concrètes pour réduire sa dépendance aux combustibles fossiles et promouvoir l’intégration des énergies renouvelables.

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