Le ministre de l’agriculture fait le point sur les progrès accomplis au niveau du développement des oasis
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, et le gouverneur de la région de Ouarzazate, Abdrazzak Al Mansouri, ont présidé, ce lundi matin, l’ouverture de la première session de la Conférence internationale sur les oasis et les palmiers dattiers, tenue sous le slogan : « Tous pour la durabilité et l’adaptation du système oasien », qui a été placé sous le haut patronage du SM le Roi.
La même conférence, tenue au Palais des Congrès au centre de Ouarzazate, a vu la participation d’experts nationaux et internationaux, de professionnels et de chercheurs, du président de la région Draa-Tafilalet, des responsables des conseils élus des régions oasiennes et des cadres des départements du ministère de l’Agriculture, pour évoquer les défis et les opportunités liés au développement durable des zones oasiennes et les moyens de résoudre les problèmes de développement dans les oasis à travers une approche caractérisée par l’ouverture et l’échange d’expériences entre toutes les parties concernées par les oasis de différents pays.
Dans une allocution, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Siddiqui, a salué l’importance qu’accorde le Roi Mohammed VI à la préservation du patrimoine naturel et culturel, soulignant la nécessité d’intensifier les efforts dans le domaine de la recherche scientifique et technique visant à trouver des mesures préventives et des solutions plus efficaces pour permettre aux oasis de s’adapter et de surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Le même responsable gouvernemental a ajouté que le thème choisi pour ce colloque revêt une grande importance, car les oasis constituent des systèmes économiques, sociaux et environnementaux imbriqués d’une nature particulière, et qu’elles trouvent également leur origine dans les profondeurs de l’histoire humaine et expriment une accumulation continue de connaissances transmises de génération en génération et une interaction avec le va-et-vient de l’enchaînement et de la succession des cultures.
Dans son discours, Mohamed Sadiki a rappelé la récente reconnaissance par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de Figuig et d’Ait Sawab-Ait Mansour comme des systèmes de patrimoine agricole d’importance mondiale, des agro-écosystèmes habités par des communautés locales vivant des relations complexes avec leur terre, ajoutant que ces sites en constante évolution sont résilients et caractérisés par une biodiversité agricole remarquable, des savoirs traditionnels, des cultures et des paysages d’une valeur inestimable.
Le même responsable gouvernemental n’a pas caché les dangers auxquels les oasis sont confrontées aujourd’hui, déclarant : « Les oasis sont aujourd’hui confrontées à des défis importants et sans précédent, ravageant presque leur existence et leurs moyens de subsistance, et cette situation est due au déséquilibre qui a assuré leur don et leur continuité, qui sont liés à plusieurs facteurs, en particulier ceux résultant des changements climatiques, économiques et sociaux. »
Cette rencontre qui dure deux jours est une plateforme d’échange de connaissances, d’accords de partenariat, notamment internationaux, de promotion de solutions techniques et économiques durables pour la conservation et la gestion des oasis et des palmiers dattiers, et d’échange d’opportunités et de possibilités de développement agricole intégré dans ces régions, notamment à travers le développement de la chaîne du palmier dattier.