Khalid Safir : la CDG n’est pas une “boîte noire”, mais une institution sous strict contrôle

Le directeur général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), Khalid Safir, a livré un message clair et direct lors de sa dernière conférence de presse, affirmant que la CDG n’est « pas une boîte noire », mais une institution soumise à la loi et opérant sous un contrôle strict. Il a également réfuté l’idée selon laquelle le groupe se concentrerait sur des investissements « élitistes ».

Safir a cité, à titre d’exemple, les dix golfs appartenant au groupe, souvent utilisés pour alimenter les critiques. Leur valeur ne dépasse pas 300 millions de dirhams dans un portefeuille global avoisinant 363 milliards de dirhams. Ces infrastructures sont intégrées dans des zones touristiques équipées de stations de traitement des eaux et visent à renforcer l’attractivité territoriale, et non à servir une élite restreinte.

Le responsable a souligné que la CDG adopte une philosophie d’intervention fondée sur la non-concurrence avec le secteur privé, en se positionnant exclusivement sur les segments souffrant de déficits de financement ou d’un manque d’attractivité, à travers seulement 24 filiales.

Il a notamment évoqué les zones industrielles, qui nécessitent souvent un fort soutien public à leurs débuts, rappelant que la CDG a joué un rôle clé dans la sécurisation de l’arrivée d’investisseurs stratégiques tels que Renault au Maroc, en prenant une participation initiale pour accélérer le lancement des investissements.

En outre, Khalid Safir a révélé que la CDG s’apprête à se désengager de la gestion des OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), une décision qui s’inscrit dans une nouvelle orientation stratégique visant à recentrer le groupe sur ses missions fondamentales.

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