La majorité parlementaire appelle à l’adoption du projet de « commission intérimaire » pour la presse
La majorité parlementaire a annoncé son soutien au ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication Mohamed Mehdi Bensaid dans la bataille pour l’adoption du projet de loi n° 15.23 portant constitution d’une commission temporaire chargée de gérer les affaires du secteur de la presse et de l’édition, qui a suscité une large controverse.
Dans les milieux de la presse et de l’édition, on souligne que la préparation de ce projet, élaboré par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, est intervenue après les élections du Conseil national de la presse qui, malgré la prorogation de son mandat, n’ont exceptionnellement pas eu lieu.
L’équipe de RNI à la Chambre des députés a révélé que l’objectif de ce projet « n’est pas de s’immiscer dans les affaires des journalistes ou des éditeurs, mais plutôt une initiative visant principalement à corriger la situation illégale qui conduira à des décisions de l’Assemblée nationale ».
En plus d’œuvrer à préparer l’émergence d’un nouveau système de Conseil inspiré des principes de la bonne gouvernance et des règles de la bonne gestion, de manière démocratique, reflétant les aspirations des composantes du secteur de la presse et de l’édition.
L’équipe du Rassemblement National des Indépendants (RNI), a exprimé l’espoir de son équipe parlementaire que le futur Conseil National de la Presse sera un pilier essentiel de l’édification démocratique et contribuera à la protection de la liberté d’opinion et d’expression, telle que reconnue internationalement, et à la lumière des dispositions de l’article 28 de la Constitution, qui affirme l’organisation du secteur de manière indépendante et sur des bases démocratiques.
L’équipe du RNI a noté que le domaine du journalisme et de l’édition au Maroc est en tête de liste des secteurs qui ont besoin d’une réforme radicale et réelle, car le Royaume a désespérément besoin d’une presse forte, démocratique et libre pour défendre la patrie et réfuter les « campagnes de désinformation » menées contre le pays par les opposants.
D’autre part, l’équipe du PAM a défendu le contenu du projet de création d’un comité temporaire chargé de gérer les affaires du secteur de la presse et de l’édition, et a souligné que cela donnerait à l’organe de presse l’occasion de réorganiser sa maison interne et de surmonter les défauts et les déséquilibres révélés par la loi précédente, qui a laissé un grand vide législatif sur de nombreuses questions, conduisant finalement à la difficulté d’organiser les élections du Conseil national de la presse dans les délais normaux.