Les deux films marocains « Khareef Al Omr » du réalisateur Bilal Taouil et « Rabii » du cinéaste Zakaria Kharrat participent à la compétition internationale de la troisième édition du Festival des Nations pour le cinéma et les droits de l’homme, qui a débuté dimanche soir à Nouakchott.
Aux côtés des œuvres marocaines, la compétition internationale – dont les résultats seront annoncés jeudi prochain – réunit également des films venus du Bénin, du Sénégal, du Mali, de la France, de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de la Libye, du Burkina Faso, de l’Algérie, de l’Égypte, de la République démocratique du Congo et de la Tunisie. Le festival comprend aussi une compétition nationale, ainsi que des concours pour les spots publicitaires et les reportages télévisés.
En dehors de la compétition, le festival projette le film « Jalaleddine » du réalisateur marocain Hassan Benjelloun, qui sera honoré lors de la cérémonie de clôture, en accord avec le thème de cette édition placée sous le signe de « l’enfance d’abord ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre mauritanien de la Culture, El Houssein Ould Meddou, a souligné que ce festival, riche de son thème noble et de la présence d’artistes et défenseurs des droits humains, constitue un véritable pont entre l’art et les valeurs, la création et le devoir. Il a rappelé que la justice ne se trouve pas seulement dans les textes de loi, mais aussi dans les détails du paysage, le ton de la voix et le silence parfois plus éloquant que les paroles.
La troisième édition du festival propose par ailleurs un programme riche en ateliers et sessions de formation.