À l’occasion de l’Aïd Al-Fitr, le roi Mohammed VI a octroyé sa grâce à 1 533 personnes condamnées par les juridictions du Royaume, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué officiel.
Parmi les bénéficiaires, 1 203 détenus ont vu leur peine allégée ou annulée. Ainsi, 20 prisonniers ont été libérés avant l’expiration de leur peine, tandis que 1 178 autres ont bénéficié d’une réduction de leur durée d’incarcération. Par ailleurs, cinq condamnés à la réclusion à perpétuité ont vu leur peine commuée en une peine à temps.
En outre, 299 personnes poursuivies en liberté ont également profité de cette clémence royale. Selon la répartition fournie par le ministère, 54 d’entre elles ont bénéficié d’une suppression totale ou partielle de leur peine de prison, 16 ont vu leur condamnation maintenue mais leur amende annulée, tandis que 216 ont été exonérées de leur sanction pécuniaire. Douze personnes ont obtenu la suppression simultanée de leur peine d’emprisonnement et de leur amende, et une dernière a été graciée à la fois de son amende et du reliquat de sa peine de prison.
Dans un geste particulier, le souverain a également accordé sa grâce à 31 détenus condamnés pour des affaires liées à l’extrémisme et au terrorisme. Selon le ministère, ces bénéficiaires ont renoncé officiellement à toute idéologie radicale et réaffirmé leur attachement aux valeurs fondamentales du Royaume. Parmi eux, 13 ont été libérés avant terme, trois autres ont bénéficié d’une suppression de leur peine et de leur amende, et 12 ont vu leur durée d’incarcération réduite. En outre, une condamnation à mort a été commuée en réclusion à perpétuité, tandis qu’une peine de prison à perpétuité a été ramenée à une durée déterminée.
À chaque fête religieuse, la grâce royale illustre une tradition profondément ancrée dans les valeurs de justice et de clémence du souverain, perpétuant ainsi un principe séculaire du Royaume.
