Ce matin, de mardi, une délégation de haut niveau composée de diplomates et d’attachés militaires de l’Ambassade de France à Rabat est arrivée dans la ville de Laâyoune. Ils ont rencontré le président du conseil communal de la ville, Moulay Hamdi Ould Rachid, ainsi que des membres du conseil.
Un communiqué de presse de la commune de Laâyoune indique que Moulay Hamdi Ould Rachid a ouvert la réunion par un accueil chaleureux de la délégation, suivi d’une brève présentation de l’histoire de Laâyoune et de son évolution depuis le départ des colons espagnols. Cette présentation a été suivie d’un exposé détaillé des réalisations et des projets de développement de Laâyoune, dans le cadre de la présentation de la grande mutation qu’a connue la capitale des provinces du sud du Royaume.
Selon la même source, la visite a été l’occasion pour la délégation de s’imprégner du développement de la ville et de poser de nombreuses questions sur les aspects économiques et sociaux de la ville, ainsi que sur la vision future et les projets envisagés par la commune de Laâyoune.
Le communiqué de presse révèle que le président de la commune a apporté des réponses complètes et satisfaisantes à toutes les questions, mettant en exergue le rôle et les attributions du conseil communal dans la gestion des affaires locales, ainsi que les efforts déployés pour renforcer les infrastructures de base et les mesures prises par le Royaume du Maroc pour accélérer le développement.
Lors de l’entretien, la délégation française a exprimé son admiration pour le développement et l’essor de la ville de Laâyoune, saluant les efforts déployés par le Royaume et les autorités locales élues pour le développement durable de cette région chère au cœur de tous les Marocains, selon le communiqué.
Cette visite de la délégation française dans la capitale du Sahara marocain intervient dans un contexte de refroidissement des relations bilatérales entre Rabat et Paris, en raison d’un certain nombre de contentieux entre les deux parties, notamment la position négative de la France sur la question de l’intégrité territoriale du Royaume.