Une école privée étrangère suscite l’indignation à Bouskoura : carte du Maroc tronquée à l’examen d’une école étrangère

Les parents et tuteurs des élèves d’une école privée étrangère à Bouskoura sont congestionnés, après qu’une épreuve de rattrapage en histoire et géographie du baccalauréat international, samedi dernier, ait comporté une carte tronquée du Maroc, qu’ils considèrent comme une offense aux Marocains, et le non respect de la décision du gouvernement, qui oblige tous les établissements d’enseignement privé au Maroc, notamment étrangers, à prendre soin dans leurs programmes d’études de la marocanité du Sahara et de publier la carte complète du Maroc.

Selon des sources d’Al-Sabah, les parents et tuteurs des élèves de l’école privée étrangère ont décidé d’escalader, en écrivant au ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports, et au reste des responsables du gouvernement, pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme vain et une invasion de l’intégrité territoriale du Maroc, malgré les excuses de la direction de l’institution et la tenue du professeur d’histoire et de géographie, qui est un Français d’origine arabe, comme étant responsable de l’incident.

Les parents et tuteurs des élèves ont révélé que ce qui s’était passé avait heurté une décision émise par le gouvernement en 2022, dans laquelle il a mis en garde tous les établissements d’enseignement privés, en particulier étrangers, d’inclure le Sahara marocain dans leurs programmes et cursus, ainsi que la publication de la carte complète du Maroc, après que des institutions privées aient été impliquées dans des cas similaires auparavant.

La question a été soulevée samedi dernier lorsque trois élèves de la section du baccalauréat international ont décidé de passer un examen de rattrapage en histoire et en géographie, pour être surpris par le fait que les questions comportaient une carte tronquée du Maroc.

Ils ont donc vivement protesté contre la question et menacé de se retirer si cette erreur n’était pas corrigée, avant qu’un surveillant de l’école n’intervienne, leur demandant de passer l’examen afin d’éviter d’obtenir un point qui pourrait les faire échouer, en promettant de résoudre le problème à l’avenir avec l’administration.

Les trois étudiants ont été contraints de passer l’examen, avec des phrases écrites dans la copie d’examen dénonçant l’atteinte à l’intégrité territoriale, avant que leurs parents ne soient informés, qui ont écrit à l’Association des parents et tuteurs d’élèves de la Fondation de l’enseignement privé, qui a publié une déclaration condamnant l’atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, et qui a écrit en même temps à l’administration de l’école pour demander des éclaircissements et une enquête sur cette dangereuse violation.

Les sources ont confirmé que l’administration de l’institution éducative a considéré qu’il s’agissait d’une erreur involontaire, et a pris la responsabilité de l’enseignant de la matière d’origine arabe, et possédant la nationalité française, d’autant plus qu’il n’était pas présent le jour de l’examen, puisqu’il a assumé la tâche de le superviser dans un autre cadre.

Malgré ces excuses, la colère gronde parmi les parents et tuteurs des élèves, qui ont décidé d’écrire aux responsables du gouvernement pour qu’ils interviennent, car il n’est pas possible de tolérer de quelque manière que ce soit la violation de l’intégrité territoriale du Maroc, et d’envoyer des messages codés aux autres écoles, afin de renforcer le contrôle de leurs programmes éducatifs, pour éviter toute erreur à l’avenir.