Un journaliste franco-algérien affirme que les troubles psychologiques de Tebboune seraient liés à une addiction à l’alcool
Le journaliste et écrivain franco-algérien Mohamed Sifaoui a jeté un pavé dans la mare en évoquant publiquement ce qu’il considère comme l’un des éléments clés pour comprendre les comportements erratiques et les sautes d’humeur du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Lors de son passage dans une émission télévisée diffusée récemment, Sifaoui a affirmé que le chef de l’État algérien souffrirait d’une addiction à l’alcool, une consommation excessive qui, selon lui, aurait des répercussions directes sur son équilibre psychique et ses capacités cognitives.
Dans ses propos, Sifaoui ne se contente pas d’évoquer une habitude problématique : il parle d’un véritable état de dépendance, au point que cette consommation influerait gravement sur le comportement du président. « L’addiction à l’alcool a un impact destructeur sur ses fonctions cognitives, ce qui explique ses accès de colère incontrôlés et ses décisions parfois déconnectées de toute logique », a-t-il déclaré, en s’appuyant sur des témoignages de proches collaborateurs de Tebboune, qui évoquent des crises de nerfs soudaines et récurrentes.
Le journaliste dénonce également une forme d’hypocrisie politique, soulignant le contraste entre l’image publique que Tebboune cherche à entretenir — celle d’un homme d’État défendant les valeurs morales, religieuses et patriotiques — et sa réalité personnelle supposée, marquée par des excès privés incompatibles avec ses prêches publics.
« Il y a un décalage profond entre les discours populistes et moralisateurs qu’il adresse au peuple algérien, et le comportement qu’il adopte dans sa sphère privée. C’est ce double langage qui nourrit le malaise au sein de l’élite et renforce la défiance populaire », insiste Sifaoui.
Selon lui, la santé mentale du président est aujourd’hui au cœur des préoccupations de plusieurs observateurs de la scène politique algérienne. La fréquence des colères imprévisibles, l’apparente confusion dans certains de ses discours, ainsi que la difficulté à maintenir une ligne politique cohérente, nourrissent de plus en plus les interrogations sur sa capacité réelle à diriger le pays dans un contexte régional et international particulièrement complexe.
Ces déclarations, bien que polémiques, relancent le débat sur la transparence autour de l’état de santé des dirigeants politiques dans certains régimes autoritaires, où l’opacité règne et où toute critique est perçue comme une atteinte à la stabilité de l’État. Reste à savoir si les autorités algériennes réagiront à ces accusations, ou si elles choisiront, une fois de plus, la stratégie du silence.