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Un député accuse les écoles missionnaires françaises de véhiculer les valeurs religieuses du Maroc

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La députée marocaine Hanane Atarguine a accusé certaines écoles missionnaires françaises au Maroc de prendre des mesures contraires à l’islam et aux valeurs religieuses du Maroc.

Membre du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), la députée a adressé une question au ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, pour l’interroger sur les mesures prises par le gouvernement afin d’éviter des actes similaires contraires aux valeurs nationales.

Cette question fait suite à la découverte d’un enseignant de Balzac, une école missionnaire française située à Kenitra, près de Rabat, qui enseignait les questions LGBT+ à des écoliers. Cette affaire a suscité l’indignation des parents marocains qui ont exprimé leur colère face à la promotion de l’homosexualité par l’école.

« Ces actions ont irrité les familles, qui ne s’attendaient pas à ce que les espaces éducatifs dans lesquels leurs enfants étudient se transforment en lieux de règlement de comptes politiques et de comportements déraisonnables », a déclaré le député.

Le code pénal marocain punit les relations entre personnes de même sexe, l’article 489 prévoyant des peines allant de six mois à trois ans de prison. L’Agence des établissements français (AEFE) aurait décidé de suspendre l’enseignante pour « manquement grave » dans ses pratiques pédagogiques, selon RFI.

Le député a également accusé certaines écoles d’afficher la carte du Maroc divisé, soulignant que ces mêmes écoles incitent certains travailleurs à effectuer leurs prières dans des lieux isolés, loin de leur lieu de travail.

Cette situation survient dans un contexte de divergences persistantes sur un grand nombre de questions d’importance stratégique pour les deux pays, notamment les restrictions de visas imposées par la France aux Marocains ainsi que ses engagements vagues concernant le conflit du Sahara occidental.

Bien que la France ait rassuré sur la normalité de ses relations avec le Maroc, une source gouvernementale marocaine a contesté les affirmations du pays européen. « Les relations ne sont plus ni amicales ni bonnes, ni entre les deux gouvernements, ni entre le Palais royal et l’Élysée », a déclaré en mars le responsable marocain cité par le magazine panafricain Jeune Afrique.

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