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Tebbouneries: Le Maroc accusé d’avoir enlevé des diplomates algériens-vidéos

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La chaîne qatarie Al Jazeera a diffusé, le jeudi 6 avril, ce qui semble être la suite de l’entretien que lui avait accordé le président algérien il y a plus de deux semaines. Abdelmadjid Tebboune y déverse de nouvelles accusations contre le Maroc, érigé cette fois-ci en adversaire au Mali, tout en continuant à ramer à contre-courant de la communauté internationale sur le dossier du Sahara marocain.

Abdelmadjid Tebboune exhume l’affaire d’enlèvement et assassinat de diplomates algériens au Mali, en 2012. Une organisation terroriste opérant au Sahel, le Mouvement pour l’Unicité et le Djihad en Afrique de l’ouest (Mujao), avait revendiqué les deux affaires.

Après onze ans de silence, Abdelmadjid Tebboune a révélé l’identité du «coupable». «Nous savons qui a fait cela, c’est un pays voisin, à travers une organisation terroriste fictive qu’ils ont créée au Mali», a accusé le président algérien en allusion au Maroc.

«La première victime de l’instabilité (au Mali) c’est l’Algérie. Nous sommes le seul pays dont des diplomates ont été enlevés au Mali, dont deux ont été assassinés», a-t-il déclaré. «Personne ne nous empêchera d’aider nos frères au Mali et nous ne laisserons personne séparer le nord-mali du reste du pays», a-t-il indiqué.

Dans cette seconde partie de l’entrevue, diffusée le jeudi 6 avril dans la cadre d’une autre émission d’Al Jazeera, intitulée «Podcast», Abdelmadjid Tebboune revient une nouvelle fois sur le dossier du Sahara marocain.

Le président algérien continue de faire croire que le référendum, qui a été définitivement biffé de l’agenda de l’ONU et de l’Envoyé spécial de son Secrétaire général au Sahara, serait une solution à ce conflit créé par l’Algérie. Mais Tebboune, conscient au fond de lui-même de l’impossibilité d’organiser ce référendum, a lancé un message clair aux Sahraouis de Tindouf. S’il leur a assuré dans un passé récent que l’Algérie ne les lâchera jamais, il a leur a aussi signifié qu’ils ne deviendront jamais, et en aucun cas, des citoyens algériens, en «attendant de choisir de rentrer au Royaume du Maroc ou d’aller en Mauritanie», dit-il. En d’autres termes, les Sahraouis des camps de Tindouf, qui ont eux aussi tiré depuis longtemps un trait sur le référendum, seront condamnés à rester des damnés en Algérie tant que la junte locale continuera à en faire un fonds de commerce politique contre le Maroc.

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