Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a, une nouvelle fois, échoué à arracher une prise de position politique en faveur de l’Algérie sur la question du Sahara, malgré l’accueil solennel réservé au président biélorusse Alexandre Loukachenko et les efforts déployés pour présenter la visite comme une percée diplomatique.
En dépit des sourires affichés devant les caméras et des échanges protocolaires appuyés, les rencontres bilatérales se sont conclues sans la moindre déclaration du président biélorusse sur le dossier du Sahara marocain. Un silence qui a marqué la visite, alors que les attentes du côté algérien étaient manifestes.
La partie algérienne a axé les discussions sur les secteurs du pétrole, des machines agricoles et sur la mise en scène officielle de la visite, tandis que Loukachenko s’est limité à un registre strictement technique, évitant soigneusement toute implication dans un dossier politique sensible.
Le président biélorusse s’est ainsi contenté de signer des accords dans les domaines de l’agriculture, de la santé animale et de la pêche, sans répondre aux tentatives algériennes visant à obtenir une déclaration politique sur le Sahara.
Présentée par la présidence algérienne comme un « grand événement », la visite s’est finalement soldée par des accords techniques classiques, une forte médiatisation et des déclarations diplomatiques de convenance, sans avancée sur le dossier que Tebboune cherchait à mettre en avant.






