Le président de la République « échange depuis plusieurs jours avec ses homologues de la région » sur le conflit en cours. Plus de 400 personnes ont été tuées dans les combats en une semaine.
Le chef de l’État se dit « mobilisé » pour assurer « la sécurité » des ressortissants français résidant au Soudan, a appris ce dimanche BFMTV de l’Élysée, alors que le pays est frappé par de violents combats depuis un peu plus d’une semaine.
« En lien avec nos partenaires, le président est totalement mobilisé pour s’assurer de la sécurité de la communauté française qui est la priorité immédiate », assure l’Élysée.
Emmanuel Macron « échange depuis plusieurs jours avec ses homologues de la région sur la crise en cours au Soudan », précise encore l’Élysée.
Une opération d’évacuation des Français au Soudan en cours
La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a adressé elle aussi « un message de solidarité et de soutien » aux ressortissants français au Soudan sur Twitter.
« Soyez assurés que tous les services de l’État sont mobilisés pour votre sécurité », a-t-elle promis.
La France a lancé une « opération d’évacuation rapide » de ses ressortissants et de son personnel diplomatique du Soudan, a annoncé ce dimanche le ministère hexagonal des Affaires étrangères. Des ressortissants européens et venant de « pays partenaires alliés » sont également pris en charge.
D’après une source diplomatique, les forces armées soudanaises tout comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), contre qui elles se battent, ont « apporté des garanties de sécurité » permettant cette opération.
Des violences touchent le Soudan depuis le 15 avril dernier entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane,dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires redoutés.
Les combats ont fait plus de 420 morts et 3700 morts, selon un bilan très provisoire de l’OMS, malgré de multiples appels au cessez-le-feu. Ils ont aussi provoqué la fuite de milliers de personnes partis sur les routes.