SM Le Roi nomme un général à la tête de la DGSSI pour renforcer la souveraineté numérique
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’état-major général des Forces armées royales, a nommé le général de brigade Abdellah Boutrig directeur général de la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI), à un moment décisif où les menaces cybernétiques se conjuguent aux enjeux cruciaux de la souveraineté numérique.
Issu d’un parcours académique et militaire d’exception, le général Boutrig incarne la synthèse entre rigueur scientifique et expertise stratégique. Diplômé de la prestigieuse École royale militaire de Meknès (promotion 1987), il est également ingénieur de l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA). Son cursus a été enrichi par un diplôme de l’École d’état-major, le cycle supérieur de défense et un master en sécurité et défense de l’École royale des hautes études militaires, autant de jalons qui traduisent la solidité de sa formation et la profondeur de sa vision.
Son parcours opérationnel témoigne d’une expérience jalonnée de hautes responsabilités. Avant sa nomination, il occupait le poste stratégique de directeur de l’assistance, de la formation, du contrôle et de l’expertise au sein de la DGSSI, une fonction exigeant une maîtrise pointue des défis liés à la cybersécurité. Il avait également exercé en tant qu’adjoint à l’inspecteur de la Direction des transmissions des FAR, ce qui lui confère une connaissance fine des infrastructures de communication militaires et de l’architecture de la sécurité numérique nationale.
Cette décision royale s’inscrit dans un contexte marqué par l’intensification des menaces cybernétiques au niveau mondial, rendant indispensable le renforcement de la gouvernance et des capacités nationales dans ce domaine sensible. En confiant cette responsabilité à une personnalité conjuguant expertise technique et vision stratégique, le Royaume réaffirme sa détermination à moderniser en permanence son dispositif cybernétique, à doter ses institutions des compétences les plus qualifiées et à défendre avec fermeté sa souveraineté numérique.
