Les élections communales partielles tenues le 1er juillet 2025 ont consacré, de manière incontestable, la suprématie électorale des formations politiques constituant la majorité gouvernementale, lesquelles ont su s’imposer avec éclat, raflant la majorité des sièges en jeu. Cette victoire éclatante confirme l’enracinement populaire de la coalition au pouvoir et traduit une confiance renouvelée dans sa capacité à assurer la conduite des affaires publiques.
D’après les résultats officiels communiqués par les autorités compétentes, 82 sièges étaient ouverts à la compétition électorale. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) est arrivé en tête avec 22 sièges, soit 27 % des suffrages exprimés, suivi de près par le Rassemblement National des Indépendants (RNI), qui en a remporté 20, représentant 24 %. Le Parti de l’Istiqlal (PI) complète le trio de tête avec 19 sièges, équivalant à 23 % du total.
À l’opposé, les partis de l’opposition traditionnelle ont connu un net repli, symptomatique d’un affaiblissement de leur assise électorale. Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) ne parvient à obtenir que 4 sièges (5 %), tandis que l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) se contente de 3 sièges (4 %). Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) enregistre une présence marginale avec un seul siège (1 %), alors que l’Union Constitutionnelle (UC) ne recueille aucun siège.
Il convient néanmoins de souligner la performance notable du Mouvement Populaire (MP), qui s’arroge 10 sièges, représentant 12 % du total, consolidant ainsi sa stature de force politique influente, notamment dans les territoires ruraux et semi-urbains. Cette percée confère au MP une visibilité accrue et conforte sa réémergence dans le paysage partisan national. Les formations politiques restantes se partagent les 3 sièges résiduels, soit un total de 4 %.
Ces résultats, au-delà de leur dimension arithmétique, témoignent d’une recomposition silencieuse mais significative du champ politique national. Ils révèlent également une prime accordée à la stabilité, à la continuité dans la gouvernance et à la proximité effective des partis de la majorité avec les attentes réelles des citoyens. Ces derniers ont manifestement salué les efforts consentis en matière de gestion des dossiers économiques et sociaux prioritaires.
Les observateurs s’accordent à voir dans cette victoire le fruit d’une stratégie politique articulée autour d’une communication maîtrisée, d’une présence territoriale soutenue et d’un engagement tangible dans l’amélioration des conditions de vie des populations. À l’inverse, les formations de l’opposition semblent pâtir d’un déficit d’organisation, d’un encadrement partisan amoindri et d’une difficulté persistante à se repositionner dans un contexte politique en pleine mutation.