Révélation douloureuse pour les médias français : la reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara
Il est étonnant de constater à quel point l’AFP a changé au fil du temps. Ce qui était autrefois une agence de presse respectée est devenue un endroit où certains individus s’engagent dans une critique incessante et peu constructive du Maroc. Leur approche ne reflète pas l’esprit critique et équilibré que l’on attend du journalisme, qui consiste justement à évaluer et à cibler les succès politiques et diplomatiques du Royaume.
France Médias Monde (FMM), l’organe de l’audiovisuel extérieur français, ainsi que l’AFP, semblent souvent se limiter à une analyse froide et factuelle, se contentant de rapporter les événements sans véritable contexte. Au contraire, ils ne cessent de critiquer de manière répétitive et accablante le royaume. Il est devenu officiel : la presse française se ligue pour dénigrer le Maroc. Lorsqu’elle ne publie pas une série d’articles à charge ou de controverses, elle étouffe systématiquement les succès politiques et diplomatiques de Rabat.
Le 17 juillet, Israël a décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara, une annonce politique majeure qui a fait le tour du monde. Pourtant, l’AFP a choisi d’attendre cinq heures avant d’en parler, et avec une approche très douteuse. L’agence rapporte les propos du bureau de M. Netanyahu à Jérusalem, en précisant que « Israël confirme les détails contenus dans l’annonce » des autorités marocaines, comme si la véracité de l’information était en question. D’autres médias ont même illustré leurs articles sur le sujet avec des images favorables au Polisario.
Il est également intéressant de noter que l’AFP se précipite pour couvrir les fautes de Maâti Monjib, récemment suspendu de son université pour de graves manquements déontologiques, inventant même une nouvelle catégorie fictive d’opposants appelée « les enseignants critiques du pouvoir ». Ils consacrent beaucoup d’efforts à couvrir une fausse grève de la faim et à annoncer que l’Institut des études africaines (IEA) de Rabat sera privé d’un enseignant peu fiable.
Cette attitude persistante au sein de l’AFP et du réseau France Médias Monde (FMM), ainsi que cette manière de concevoir la mission du journalisme, démontrent clairement que le gouvernement français mène délibérément une guerre médiatique contre le Maroc. On pourrait même qualifier cela d’hostilité, voire de chantage, qui atteint son paroxysme ces dernières années. La presse française, qui se pose en juge et se donne des airs de supériorité, se livre en réalité à un mercantilisme odieux qui fragilise davantage les liens entre Paris et Rabat.
Malgré les démentis et les clarifications, l’AFP persiste à présenter le Sahara comme un simple territoire perdu au milieu des sables et des marais, en perpétuelle guerre, répétant ainsi une vision biaisée.