Les pays membres du conseil de sécurité se sont réunis ce mercredi pour écouter le briefing de l’émissaire du président du Conseil de sécurité au Sahara, de la mission du Minurso, Staffan De Mistura.
Au cours de cette réunion, l’émissaire du président du Conseil de sécurité est tenu de présenter son briefing sur les avancements du dossier du Sahara marocain tout en invitant les parties concernées par le dossier, dont l’Algérie, considérée comme importante, de s’assoir autour d’une table de négociations.
Ce briefing est le premier de son genre de l’émissaire du président du Conseil de sécurité au Sahara cette année et qui vient après que ce dernier n’a pas réussi à obtenir des résultats qui permettent de pousser le dossier et d’arriver à une solution qui satisfait les deux parties. Comme il n’a pas pu amener l’Algérie à s’assoir à la table des négociations à côté du Polisario et de la Mauritanie.
Ce briefing intervient au moment où la junte du polisario continue à publier des « communiqués de guerre » dont le nombre a dépassé les 800 jusqu’à cette date, décrivant les avancements d’une guerre imaginaire au Sahara marocain lorsqu’en réalité, il ne fut plus possible pour les milices du front du polisario de s’approcher du mur défensif infranchissable dressé par les Forces Armées Royales marocaines.
Ainsi, le Maroc assiste à la réunion du conseil de sécurité tout en étant dans une position de force suite à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par plusieurs pays malgré la présidence de la réunion par la Russie.
A cet effet, les décisions du Conseil de sécurité ne cessent de réitérer la solution de l’autonomie proposée par le royaume du Maroc et demandent à ce qu’elle soit mise en œuvre dans les provinces du sud, étant donné qu’elle est la solution optimale et logique pour résoudre ce conflit.
A noter également que la reconnaissance des Etats-Unis est un atout incontournable dans l’affaire du Sahara marocain et que son appui auprès du Conseil de sécurité renforcera la position marocaine dans sa défense de son intégrité territoriale.