Dans le cadre du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (Pacte ESRI 2030), le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Maroui a présenté son plan d’action pour la rentrée universitaire 2022-2023.
A cet effet, plusieurs actions sont prévues dans ce cadre et qui s’articulent autour de plusieurs axes tant au niveau de l’accueil, de la formation ainsi que du corps enseignant et cadres pédagogiques.
Ainsi, et compte tenu de l’augmentation qu’a connu le nombre des étudiants (1.238.000), le ministre prévoit un renforcement des capacités des universités existantes et le lancement de nouveaux complexes universitaires qui assureront une augmentation de 20 .000 places. Ces universités seront composées de deux issues d’un partenariat public-privé et une université publique en plus de trois universités pilotes pour le renforcement des capacités linguistiques avec une généralisation du système à partir de la rentrée 2023/2024.
La réforme a pour objectif aussi l’introduction de 10 nouvelles licences dont 7 masters et un doctorat en médecine 100% anglophone en plus de nouveaux modules en anglais dont bénéficieront à peu près 12531 étudiants. Comme il est prévu l’ouverture de 13 centres dont sept en <code 12> pour la formation digitale, big data, robotique…. Ainsi que 6 autres « Career Centers » pour une meilleure insertion dans le marché d’emploi et de l’auto-emploi.
A noter également que pour les bourses, le nombre des bénéficiaires sera défini par décision conjointe avec le ministre de l’économie et des finances sur la base des listes établies par les commissions provinciales.
Toujours dans le même contexte, le ministre a mis l’accent sur la digitalisation et pour ce fait une nouvelle plateforme sera lancée en 2023-2024 pour mieux renforcer les capacités des jeunes étudiants. Une nouvelle orientation du ministère de tutelle qui envisage aussi la mise en œuvre de plusieurs systèmes qui concernent principalement l’orientation, la mobilité des étudiants, les appels à projet de recherche pour lequel une enveloppe budgétaire est prévue de l’ordre de 600 MDH, de nouvelles cités d’innovation et des instituts nationaux de recherche thématiques.
S’agissant de l’autonomie de l’université , un nouveau statut sera mis en place tant au niveau de l’université que celui des enseignants chercheurs ainsi qu’un renforcement des ressources humaines des universités et pour cette raison, il est prévu la création de 2349 postes budgétaires au titre du PLF 2023 répartis entre 759 de postes fléchés pour la formation en Licence en sciences de l’éducation et de la formation en médecine et pharmacie et en médecine dentaire et 1590 postes pour l’amélioration de l’encadrement pédagogique et administratif. Le ministre prévoit aussi la création d’une plateforme nationale de recrutement et une suppression définitive des postes de « transformation ».