Au Maroc, des manifestations hostiles au gouvernement ont éclaté ce dimanche à Rabat et dans d’autres villes du pays.
les marocains protestent contre l’inertie supposée des autorités du royaume face à la hausse des prix jugée exponentielle et sans précédent des prix et la dégringolade du pouvoir d’achat des citoyens’. Les manifestants ont bravé l’interdiction de manifester formuler par les pouvoirs publics.
A l’origine de la colère, la baisse du pouvoir d’achat sur fond de hausse des prix des matières premières, en particulier des céréales et du pétrole. Les manifestants dénoncent en parallèle les inégalités sociales grandissantes et la corruption de la classe dirigeante.7
Le collectif Front social marocain, composé de partis d’extrême droite, de syndicats et d’ONG, a également annoncé en début de semaine d’autres manifestations pour dénoncer l’inflation. Des manifestations qui coïncideront avec la commémoration du 12ème anniversaire des manifestations du 20 février, déclenchées lors du printemps arabe.
L’indice des prix à la consommation (IPC) au Maroc s’est établi à 6,6% en glissement annuel en décembre 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Face à la hausse des prix de l’alimentation, l’État marocain a annoncé pour cette année une enveloppe de 3,8 milliards de dirhams (environ 350 millions d’euros) pour la subvention du prix de la farine, alors que le secteur agricole est durement impacté par la sécheresse.
Face à la hausse des prix de l’alimentation, l’État marocain a annoncé pour cette année une enveloppe de 3,8 milliards de dirhams (environ 350 millions d’euros) pour la subvention du prix de la farine, alors que le secteur agricole est durement impacté par la sécheresse.