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Rabat: Conférence nationale sur l’environnement des affaires-Vidéo

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La conférence nationale sur l’environnement des affaires, indispensable pour la mise en route de la nouvelle stratégie de l’investissement a eu lieu ce mercredi 15 mars à Rabat, sous le thème « Une nouvelle génération de réformes », avec la présence du chef du gouvernement et la participation de tous les acteurs, dont le Wali Bank Al-maghrib, Abdellatif Jouahri, du ministre de l’investissement et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, la présidente de l’Association des régions du Maroc, Mbarka Bouaida, le président de la CGEM, Chakib Ali, ainsi que le président du GPBM, Othman Benjelloun,

Durant la conférence, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a indiqué que l’investissement constitue l’une des priorités du gouvernement, comme étant l’un des piliers du développement économique et social du Maroc, le chef du gouvernement a ainsi relevé l’importance d’améliorer le climat des affaires au Maroc, qui est l’un des axes stratégiques des politiques publiques nationales, en donnant la priorité à l’investissement national, en tant qu’acteur économique essentiel, conformément aux directives royales.

Malgré un contexte sans précédent, la pandémie de COVID-19 et le conflit russo-ukrainien qui ont placé l’économie mondiale face à un certain nombre de défis, qui ont conduit à un ralentissement de la dynamique de reprise économique, et dont les effets ont été exacerbés à l’échelle nationale, le Maroc a fait preuve, sous la conduite avisée du Roi Mohammed VI, d’une résilience largement saluée par les organisations internationales et les agences de notation, en adoptant des mesures d’accompagnement budgétaire et en s’engageant dans des réformes structurelles, tout en préservant les équilibres macroéconomiques, a souligné Aziz Akhannouch.

Par ailleurs, Akhannouch n’a pas manqué de rappeler que le gouvernement a également mobilisé d’importantes ressources financières et œuvré à la mise en place de nombreuses mesures tout au long de l’année 2022, dans le but de réduire l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des familles, notamment en maintenant les prix de l’électricité et en soutenant le secteur des transports, ainsi que l’importation de blé, de gaz et de sucre.
Parallèlement, Akhannouch a fait remarquer que le gouvernement a pris une décision courageuse, en maintenant le niveau d’effort en matière d’investissement public, notant que les émissions du budget général de l’État se sont élevées à environ 94 milliards de dirhams en 2022, soit une augmentation de 16 milliards de dirhams par rapport à 2021, avec un taux d’exécution record de 85 %.


Le chef du gouvernement a déclaré que cet effort budgétaire a contribué à relancer le cycle économique, comme en témoignent la relance des importations de biens d’équipement, qui ont augmenté de 20% à fin 2022, et la hausse des revenus des investissements directs étrangers (IDE), qui ont augmenté de 21%, pour atteindre 38 milliards de dirhams.

En ce qui concerne la création d’emploi, Akhannouch a souligné que ce point est au cœur des préoccupations du gouvernement, notant que les efforts consentis ont permis de faire baisser le taux de chômage en 2022, malgré le contexte difficile, à 11.8% au lieu de 12,3% en 2021.
« Le niveau net des créations d’emplois dans les activités non agricoles a atteint 188.000 emplois en 2022, pour maintenir le niveau moyen du nombre de postes créés entre 2015 et 2021, s’élevant à 191.000 emplois en moyenne annuellement. La valeur ajoutée des activités non agricoles a également augmenté à 3,6% en 2022, ce qui est supérieur à la moyenne enregistrée au cours de la période 2015-2021, qui s’élevait à 3,1% annuellement« , a-t-il indiqué, avant d’exprimer l’ambition du gouvernement, en 2023, d’augmenter le nombre d’emplois nouvellement créés.

 

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