Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a dévoilé, à travers sa note relative aux prochaines élections, une série de mesures destinées à stimuler la participation citoyenne et à renforcer la légitimité des institutions élues.
Parmi les propositions avancées, le parti recommande de maintenir le mercredi comme jour de vote ou de choisir un autre jour en semaine, en excluant le vendredi et le week-end. Il préconise également d’accorder une autorisation d’absence pour toute la journée aux fonctionnaires, employés, élèves et étudiants, sous réserve de présenter un certificat type attestant de leur participation, délivré directement par le président du bureau de vote après l’émission du suffrage.
Le PPS met l’accent sur l’importance de campagnes de sensibilisation de grande ampleur, impliquant notamment les médias publics et les réseaux sociaux, pour rappeler aux citoyens que voter est à la fois un droit et un devoir national. Parallèlement, le parti propose de faciliter l’accès aux jeunes électeurs en les exonérant, pour la première fois, des frais de timbre liés à la carte d’identité nationale ou au passeport.
La formation politique ouvre également un débat de fond sur l’instauration éventuelle du vote obligatoire lors des élections de 2026. Selon le PPS, cette mesure pourrait constituer un levier décisif pour accroître la participation populaire et garantir une représentation plus large au sein des institutions élues.
Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du parti, a souligné que l’élargissement de la base électorale est un impératif pour renforcer la légitimité des institutions et consolider la confiance dans le processus démocratique. Il a toutefois précisé que les modalités pratiques et les sanctions éventuelles en cas de non-participation restent à définir.
Lors d’une conférence de presse tenue au siège du PPS à Rabat, Benabdallah a insisté sur le fait que cette proposition s’inscrit dans une vision globale visant à impliquer toutes les composantes de la société, afin de conférer aux prochaines élections une crédibilité accrue. Le débat demeure ouvert pour déterminer une approche adaptée aux spécificités nationales, tout en s’inspirant des expériences internationales ayant adopté le vote obligatoire.