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ONU : la crise du Soudan ne peut pas être résolue militairement

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Le représentant du Secrétaire général des Nations Unies au Soudan et chef de la Mission de soutien transitoire des Nations Unies (UNITAMS), Volker Peretz, a souligné que la crise au Soudan ne peut être résolue militairement, excluant la possibilité que l’une ou l’autre des parties puisse triompher de l’autre.

Dans une déclaration, M. Peretz a mis en garde contre les grands dangers auxquels le Soudan est confronté en raison de la guerre en cours entre les forces armées et les forces de soutien rapide, affirmant que la victoire de l’une ou l’autre des parties, après une longue bataille, pourrait entraîner la destruction du Soudan.

« Aujourd’hui, après plus de trois semaines, les deux parties ont compris que la victoire n’est pas facile, et si la guerre se poursuit jusqu’à la victoire, ce ne sera pas une victoire au bout du compte, mais la perte du pays ou d’une grande partie du pays », a-t-il déclaré.

Le représentant de l’ONU a estimé que la déclaration sur la protection des civils signée par les deux parties à Djeddah constituait un premier pas important, soulignant que les deux parties étaient de plus en plus conscientes que la bataille n’était pas simple. Au début de cette guerre ou avant qu’elle ne commence, les deux parties pensaient que la guerre serait une question de deux ou trois jours ou d’une semaine, après quoi un camp triompherait de l’autre.

« L’accord conclu par les parties à Djeddah est une étape importante, mais ce n’est qu’une étape préliminaire », a-t-il déclaré, soulignant qu’il s’agit d’une étape qui appelle le respect.

Le bilan du conflit du 15 avril entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide s’élève à 676 morts et plus de 5 557 blessés, selon le dernier bilan communiqué par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Le conflit armé a éclaté entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) alors que le pays se trouve dans une impasse politique. Au début du mois dernier, la signature d’un accord entre le personnel militaire et civil visant à mettre fin à la crise du pays a été retardée en raison de désaccords sur les conditions d’intégration des forces de soutien rapide dans l’armée, une clause clé de l’accord de paix conclu.

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