À l’aube d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde 2030, le Maroc s’affirme comme une terre de football à la passion incandescente, comparable à celle des supporters argentins, selon un article du journaliste argentin Maxi Friggieri, publié dans le quotidien sportif Olé.
Le royaume, qui a ébloui la planète en atteignant le dernier carré du Mondial 2022 au Qatar, investit massivement dans les infrastructures et le développement du sport, avec pour ambition de laisser une empreinte indélébile sur la scène footballistique mondiale.
Friggieri dresse le portrait d’un pays qui respire le football : des terrains omniprésents, des plages aux places publiques, et un projet audacieux de construction de stades ultramodernes répondant aux plus hauts standards internationaux. Joyau de cet édifice, le Grand Stade Hassan II, d’une capacité de 115 000 spectateurs, est promis à devenir le plus grand du monde, avec en ligne de mire l’organisation de la finale du Mondial 2030.
Mais la ressemblance avec l’Argentine ne se limite pas à la passion du public. L’article rappelle les trois rencontres amicales entre les sélections nationales, toutes remportées par l’Argentine, dont un match en 1994 marqué par un but signé Diego Maradona. « L’histoire lie l’Argentine et le Maroc à travers le football », écrit Friggieri, évoquant également les visites de Maradona et Lionel Messi au royaume.
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football, incarne cet appétit grandissant du football marocain, déclarant à Olé : « Nous pouvons être champions en 2026 », signe d’une ambition qui dépasse la simple organisation d’événements pour viser l’exploit planétaire.
Actuellement 14ᵉ au classement FIFA et leader de son groupe dans les qualifications africaines, la sélection marocaine rêve d’un deuxième sacre continental et d’une septième participation à la Coupe du Monde.
L’article d’Olé met également en lumière la dynamique de développement du pays, portée par des investissements colossaux dans les infrastructures routières, hospitalières et universitaires, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que destination sportive de premier plan.
Symbole de cette montée en puissance, le Complexe Mohammed VI de Football s’impose comme un centre d’entraînement de référence mondiale, incarnant une vision où tradition et innovation se conjuguent harmonieusement.
Guidée par la vision du Roi Mohammed VI, qui fait du sport – et du football en particulier – un levier de développement, et portée par la détermination de Fouzi Lekjaa, la trajectoire du football marocain s’écrit en lettres d’or.
Quant au Mondial 2030, que le Maroc coorganisera avec l’Espagne et le Portugal, il représente une occasion en or d’ancrer définitivement le royaume comme une puissance du football mondial, après avoir conquis le cœur des passionnés du ballon rond aux quatre coins du globe.