Nizar Baraka : Grâce à l’interconnexion des bassins du Sebou et du Bouregreg, les coupures d’eau ont été évitées « vidéo »

Jusqu’au 28 de ce mois, le projet d’interconnexion des Bassins de Sebou et Bouregreg a permis le transfert de 186 millions de mètres cubes d’eau au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, a déclaré le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, lors d’une séance à Nouaceur hier, mercredi 

Intervenant lors de l’ouverture des travaux du Conseil d’Administration de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia (ABHBC) pour l’année 2023, M. Baraka a mis en avant l’importance de ce projet dans l’approvisionnement en eau potable de la région Rabat-Casablanca, évitant ainsi toute coupure d’eau depuis le 18 décembre précédent. Il a également souligné les efforts du gouvernement pour répondre aux défis liés à l’eau, notamment dans le contexte de faibles précipitations.

Tenant compte de l’importance économique et démographique de la région de Casablanca-Settat, Baraka a insisté sur la nécessité de programmes spécifiques pour faire face à la pression croissante sur les ressources en eau et leur future évolution.

ضِمنَها قرب إعطاء الإنطلاقة لأشغال إنجاز محطة تحلية مياه البحر بالدار البيضاء، ودراسة إنجاز الشطر الثاني من مشروع الربط بين أحواض سبو وأبي رقراق وأم الربيع .. إليكم أبرز النقاط التي تم التطرق إليها خلال أشغال مجلس إدارة وكالة الحوض المائي لأبي رقراق والشاوية pic.twitter.com/0ard9MixrS

— Ministère de l’Equipement et de l’Eau (@Equipement_Eau) February 28, 2024

Le ministre a ensuite évoqué les avancées significatives dans le domaine de l’eau au Maroc, notamment la réalisation des travaux d’urgence pour l’interconnexion des Bassins de Sebou et Bouregreg, permettant le transfert de 300 à 400 millions de mètres cubes d’eau. Depuis sa mise en service en août 2023, ce projet a déjà transféré 186 millions de mètres cubes d’eau au barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah.

Il a également souligné l’importance de renforcer la communication et la sensibilisation sur la gestion de l’eau, ainsi que le lancement d’une plateforme numérique pour gérer les demandes d’autorisations d’exploitation du domaine public hydraulique.

Par ailleurs, Baraka a souligné les défis rencontrés en raison de cinq années consécutives de sécheresse, notamment un déficit de précipitations de 45 % au cours de l’année hydrologique 2022-2023, impactant les réserves d’eau des barrages avec un déficit moyen de 72 %. Il a également mentionné d’autres projets visant à renforcer l’approvisionnement en eau potable, tels que l’interconnexion des réseaux d’eau potable et la réalisation de nouveaux ouvrages hydrauliques.