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Ministre de l’Agriculture : La sécheresse et « Chanaka » sont responsables du prix élevé des sacrifices d’Aïd al-Adha

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Le ministre de l’agriculture, Mohammed Sadiki, a déclaré que l’augmentation des prix des moutons de sacrifice cette année se positionnerait entre 15 % et 20 % par rapport à l’année dernière.

Il a expliqué que les prix du bétail ne peuvent pas être couverts car le marché est ouvert en vertu de la loi sur la liberté des prix, notant que le gouvernement a eu recours à l’annulation des droits d’importation sur les moutons comme il l’a fait pour la rétention et a fourni des subventions estimées à 500 dirhams par tête de mouton.

Il a attribué l’augmentation des animaux de sacrifice à la sécheresse et à la multiplicité des intermédiaires dans le processus de vente des moutons, en particulier dans les marchés urbains, alors que les prix sont restés raisonnables dans les marchés ruraux en raison de l’interaction directe entre les éleveurs et les clients.

Les médiateurs et les intermédiaires, que le ministre a réservé en appelant le mot familier « Chanaka » lors de son accueil mercredi dans l’émission « Hadith Ma3a Sahafa ». Le ministre a reconnu l’incapacité du gouvernement à contrôler la spéculation sur les prix des sacrifices, car il ne sait pas qui est impliqué en cas de problème avec le sacrifice malgré sa dénomination.

Il a souligné le processus de numérotation, que le gouvernement a mis en œuvre depuis 2015 et qui vise à suivre le parcours du sacrifice entre les éleveurs et les consommateurs. C’est un processus qui a été à l’origine de son adoption de « verdir la viande de certains sacrifices ».

Le Maroc compte actuellement 5,8 millions d’ovins, chèvres numérotés, dont 5 millions d’ovins et 600 000 caprins répartis dans 214 fermes et unités d’engraissement. Environ un million de bovins ne sont pas commercialisés et sont gardés par les éleveurs pour être abattus lors de l’Aïd al-Adha.

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