Mayara, sous sa casquette de président de la Chambre des conseillers a atténue l’effronterie de l’Espagne
Mayara, le président de la Chambre des Conseillers a apparemment mis de l’eau dans son vin après sa sortie médiatique hasardeuse, dirons-nous, sur Sebta et Melilla récemment. Ce vendredi, à l’occasion de l’ouverture de la session législative de printemps, il a tenté de faire contre mauvaise fortune bon cœur en essayant de sortir de l’isolement politique dans lequel il se trouvait.
Mayara a depuis longtemps fait l’éloge du soutien de l’Espagne à l’autonomie et a annoncé le lancement de la traduction simultanée en langue amazighe des débats des séances de questions orales à la Chambre des Conseillers. Il a en outre indiqué que la Chambre des conseillers et le Parlement de la Méditerranée ont l’intention d’organiser la deuxième édition du Forum économique parlementaire à Marrakech, qui portera lors de cette session sur le continent africain, entre autres annonces.
Mayara, sous sa casquette de président de la Chambre des conseillers cette fois-ci, et non sous celle de syndicaliste à la tête de l’Union générale des travailleurs marocains (UGTM) ou, membre du comité exécutif de l’Istiqlal a salué les réalisations des missions diplomatiques marocaines sous la conduite du Roi Mohammed VI, soulignant qu’elles ont permis des victoires et des transformations majeures en matière de soutien à l’intégrité territoriale du Royaume.
Mayara a indiqué que la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces du sud a constitué un tournant important dans la défense des droits légitimes du Maroc. D’autant plus, a-t-il dit, que la position du Royaume d’Espagne a ensuite soutenu l’initiative d’autonomie comme le cadre le plus approprié et le plus crédible pour résoudre la question du Sahara marocain.
Cela s’est traduit par une feuille de route ambitieuse et constructive qui a conduit à une plus grande coordination et à une consultation continue, et a donné un élan positif aux échanges commerciaux et aux relations économiques et culturelles entre les deux pays. Il a également rappelé que la Chambre des Conseillers, – son président, son bureau et ses membres – accompagne et soutient cette démarche, afin que les relations entre les deux pays se poursuivent harmonieusement.
Mayara a également relevé, dans le cadre de la coopération parlementaire des deux chambres, et de l’Union interparlementaire, que ces trois instances entendent organiser les travaux de la Conférence parlementaire sur le « Dialogue des religions, travaillons ensemble pour un avenir commun », avec le soutien de l’Alliance des civilisations des Nations unies et de l’Association des savants de la Mohammadiya.
Cet événement, a-t-il expliqué, sera l’occasion de mettre en lumière le rôle du Royaume du Maroc dans la consolidation des valeurs de tolérance et de coexistence entre les différentes religions. Une occasion d’aborder les questions d’inclusion, de cohésion sociale et de coexistence durable, à travers le dialogue interreligieux.
Enfin, en ce qui concerne la question de la traduction simultanée des travaux des séances de questions orales en langue amazighe, cette démarche procède de la volonté de la Chambre des Conseillers de communiquer avec toutes les catégories de la société, afin de mettre en œuvre les dispositions de la loi réglementaire relative à la langue amazighe. Il faut y voir, selon Mayara, « le fruit d’un travail soutenu de coordination avec l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et le ministère délégué chargé de la transition numérique et de la réforme administrative, sous la tutelle du chef du gouvernement ».