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Maroc : Le taux de remplissage des barrages atteint près de 33 %, un niveau similaire à celui de 2022

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Après la grave sécheresse de l’année dernière, le taux de remplissage des barrages au Maroc a atteint près de 33%, soit l’équivalent de 5,2 milliards de mètres cubes au 20 février.

Le taux de remplissage reste largement stable par rapport à la même période de l’année dernière, selon un communiqué de la Direction générale de l’hydraulique cité par des médias convergents.

En février 2022, le taux de remplissage s’élevait à 33% exactement, avec des réserves d’eau équivalentes à 5,3 milliards de mètres cubes.

Pour certaines régions, cependant, la récupération des réserves en eau a été plus prononcée. Dans la région de Marrakech-Safi où les réserves d’eau ont atteint 97,3 millions de mètres cubes, avec un taux de remplissage de près de 49%, contre 36% un an plus tôt.

Suite à la reprise des précipitations cette année, les ressources en eau du Maroc ont enregistré une hausse de 207%, a déclaré le ministre de la logistique et de l’eau, Nizar Baraka, au début du mois.

Le taux de remplissage a cependant varié fortement selon les régions, atteignant 55% dans certaines régions comme le barrage de Loukous. Pour d’autres régions, le taux de remplissage est resté faible comme dans la région de Sharq où il n’a pas dépassé 25%.

Compte tenu du climat du Maroc, le pays a toujours été vulnérable à la sécheresse et à la pénurie d’eau. Cependant, depuis les années 90, le changement climatique a exacerbé cette tendance, les sécheresses devenant plus sévères et plus fréquentes.

La rareté de l’eau est désormais en tête de liste des défis à relever pour la stabilité et le développement socio-économique du Maroc. Les données de la Banque mondiale suggèrent que les ressources en eau moyennes par habitant étaient de 645 mètres cubes en 2015, bien en dessous du  » seuil de pauvreté en eau  » international de 1000 mètres cubes par habitant.

Les réserves d’eau par habitant devraient chuter à 500 mètres cubes par habitant d’ici à 2050, approchant ainsi du seuil international d' »extrême pénurie d’eau. »

Pour faire face à la menace de pénurie d’eau, le Maroc se tourne désormais vers le dessalement, un processus extrêmement énergivore dans un pays qui reste un importateur net d’énergie, sachant que le Maroc importe 90 % de ses besoins énergétiques.

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