Manœuvres diplomatiques : L’Algérie échoue à l’UPM dans sa tentative de s’attaquer à l’intégrité territoriale du Maroc
Lors de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM) qui s’est tenue au Parlement marocain, l’Algérie a tenté de soumettre des propositions d’amendement visant l’intégrité territoriale du Maroc, malgré son boycott des travaux. Les députés marocains ont bloqué ces tentatives, soulignant le caractère inapproprié de ces amendements, qui prônaient la condamnation de toute annexion de territoires par la force.
L’Algérie, absente des travaux de l’Assemblée, a proposé des amendements dans le cadre du projet de recommandations sur les défis communs de la région méditerranéenne, la coopération dans les domaines de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de la paix et la stabilité. Les délégués marocains ont refusé d’inclure ces propositions dans les recommandations, soulignant que l’Algérie devrait être présente pour faire des propositions et que l’absence ne permettait pas de soumettre des amendements au vote.
La députée européenne Isabel Santos, initialement en faveur des propositions algériennes, a accepté la demande marocaine de reporter la séance de 15 minutes pour des discussions approfondies. Les amendements ont finalement été rejetés, ne faisant pas l’objet d’un vote.
Les manœuvres de l’Algérie, tentant de diviser l’Union parlementaire méditerranéenne et de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc, ont été dénoncées. L’absence d’une autre délégation, celle d’Israël, a été attribuée à la situation tendue liée au conflit avec la Palestine.