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L’ONCF mise sur la ligne à grande vitesse (LGV)

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L’OFFICE NATIONAL des chemins de fer (ONCF) prévoit d’atteindre 5 millions de voyageurs dans la ligne de train à grande vitesse (LGV) en 2023, selon une déclaration de Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, à Marrakech.

Ainsi et en marge du congrès mondial de l’Union International des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse, tenue sous le thème « La grande vitesse ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète », le directeur général a déclaré dans un entretien accordée à M24 : « Toutes les les performances enregistrées par « Al Boraq » et tous les indicateurs commerciaux et financiers, en plus du taux de satisfaction de la clientèle (CSAT) traduisent la pertinence du choix stratégique de notre pays en matière de déploiement de la LGV ».

En effet, le nombre des voyageurs empruntant la LGV est passé de 3.000.000 en 2019 à 4.200.000 en 2022 et ce depuis sa mise en marche en 2019. Une performance qui a été atteinte grâce à des investissements dans le secteur par l’ONCF et plus spécifiquement dans la nouvelle ligne à grande vitesse avec Al Boraq.

Un projet dont les indicateurs financiers et plus particulièrement ont permis d’amortir tout l’investissement et couvrir les dettes d’autres trains en plus des couts du système relatif au rails et à la signalisation, a relevé M. Khlie. Et d’ajouter que le projet de la LGV au Maroc ne cesse de jouir d’une place primordiale de la part des intervenants divers pour en faire un modèle d’inspiration pour d’autres projets structurants en comparaison avec d’autres pays.

Une réussite qui a incité à aller à l’avant dans le processus de modernisation du système de LGV pour l’étendre à Marrakech et Agadir et que l’ONCF est en cours de réalisation des études détaillées qui seront suivies par l’acquisition du foncier pour le lancement dudit projet.

Toujours dans son entretien, il a précisé que parmi les objectifs de l’ONCF figure celui de la réalisation des « trains de proximité » à une cadence soutenue afin de résoudre certains goulots relatifs à la mobilité durable et à l’embouteillage à travers l’introduction du mode de transport éco-friendly, adopté un peu partout dans le monde.

Par ailleurs, la tendance actuelle pour faire face aux contraintes écologiques a obligé le monde à trouver d’autres alternatives qui intègrent des solutions environnementales et dont le Boraq est un bon exemple. A cet effet, l’ONCF consomme actuellement 25% d’énergies propres au niveau de sa flotte de trains et à l’horizon 2023, ce taux de consommation de l’énergie propre atteindra 50% pour l’ensemble de la flotte, et 100% en 2024, relevant que ces taux traduisent le souci de l’ONCF pour une meilleure mise en œuvre de la stratégie de décarbonation, tout en œuvrant à développer le transport ferroviaire à travers l’élaboration de politiques menant essentiellement à la réduction des émissions de CO2.

Enfin et conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui accorde une attention particulière à la question de la protection de l’environnement, l’ONCF œuvre à la mise en œuvre des objectifs et des finalités de cette Vision Royale selon un calendrier précis, a-t-il tenu à rappeler, faisant savoir que la digitalisation et les énergies propres, qui entretiennent des rapports très étroits, représentent des choix stratégiques pour tous les secteurs, vu leur rôle dans l’amélioration des services aux usagers et leurs bénéfices au niveau de la réduction des coûts.
Il s’agit d’enjeux et préoccupations communs à tous les établissements, publics ou privés, étant donné que l’amélioration de la compétitivité des établissements reste tributaire de l’intégration de la digitalisation, qui représente un choix stratégique pour l’ONCF, -a-t-il conclu.

ML

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