Le bureau national du syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de la santé marocain a annoncé, hier mardi, le report de toutes les « formes et étapes de la lutte » nationales prévues à une date ultérieure.
Cette décision intervient, selon un communiqué reçu par fr.belpresse, « en raison du progrès concret dans les différents dossiers revendicatifs des infirmiers et techniciens de la santé que nous avons présentés en tant que syndicat indépendant pour améliorer l’offre gouvernementale initiale qui n’a pas répondu aux aspirations des infirmiers et techniciens de la santé ».
Le communiqué souligne que cette décision s’applique « en attendant la réponse du gouvernement à certains points infirmiers en suspens à la fin de cette semaine, qui sont entre les mains du Premier ministre et du ministère de l’Économie et des Finances ».
Après avoir salué le « succès éclatant de la manifestation nationale devant le Parlement le 20 janvier 2024 et des formes de lutte régionales que le syndicat a menées », le bureau syndical a appelé « toutes les militantes et militants à se préparer et à se préparer à protester à nouveau en réponse à tout détournement ou recul par rapport à ce qui précède », soulignant qu’il publiera, dès la fin des négociations, un communiqué détaillé des règles infirmières qui abordera ses résultats et les détails des dernières réunions.
Il est à noter qu’il était prévu de mener une grève nationale de 48 heures les mercredi 25 et jeudi 26 janvier, accompagnée d’une marche nationale le jeudi à partir du Parlement en direction du siège du ministère de la Santé et de la Protection sociale, puis une grève nationale de 72 heures les 30, 31 janvier et 1er février prochain, avec une marche nationale à Rabat.
Les infirmiers et techniciens de la santé rejettent l’offre gouvernementale nouvelle qui prévoit une augmentation du salaire fixe par le biais de l’indemnité pour les risques professionnels pour les infirmiers d’une valeur de 1 500 dirhams nets par mois au lieu de 800 dirhams, et de 1 200 dirhams au lieu de 600 dirhams nets par mois pour toutes les catégories des administratifs et des techniciens, estimant qu’elle « ne répond pas aux aspirations des travailleurs ».
Les négociations entre le gouvernement et le syndicat se poursuivent pour tenter de trouver un terrain d’entente.