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Les États-Unis opposent leur veto à la résolution algérienne sur Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU

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Les États-Unis ont rejeté, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 20 février, la résolution algérienne sur la situation à Gaza. Préférant une approche conditionnelle à une trêve, les États-Unis ont circulé un projet de résolution alternatif, mettant en évidence leurs préoccupations quant aux négociations délicates sur le terrain pour obtenir une trêve, y compris la libération d’otages. Cette démarche américaine a été motivée par leur conviction que la résolution algérienne aurait compromis ces négociations diplomatiques sensibles.

Le projet de résolution algérienne, fruit de trois semaines de discussions tendues, appelait à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat devant être respecté par toutes les parties ». Le vote a recueilli treize voix en faveur, une abstention (Royaume-Uni) et un veto des États-Unis, marquant leur troisième opposition depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas.

L’ambassadeur algérien à l’ONU, Amar Bendjama, a souligné avant le vote que « voter pour ce projet de résolution signifie un soutien au droit des Palestiniens à vivre, tandis que voter contre équivaut à soutenir la violence brutale et la punition collective qu’ils subissent ».

Les États-Unis ont justifié leur rejet en affirmant que la résolution aurait mis en danger les négociations délicates en cours sur le terrain, visant à obtenir une trêve et la libération d’otages. En réponse, ils ont introduit un projet de résolution alternatif affirmant clairement que « toute offensive terrestre d’ampleur ne devrait pas avoir lieu dans les conditions actuelles ». L’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a souligné que malgré le désir d’agir rapidement, cela ne devrait pas compromettre la seule voie menant à une paix durable.

Le Conseil de sécurité, traditionnellement divisé sur la question israélo-palestinienne, n’a adopté que deux résolutions depuis le 7 octobre, principalement d’ordre humanitaire. Cependant, l’impact sur l’aide humanitaire à Gaza reste limité.

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