Le Bureau national de la Fédération nationale des cafetiers et restaurateurs du Maroc a adressé une demande officielle au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, sollicitant l’abandon du maintien de l’heure d’été permanente (GMT+1) et le retour à l’heure légale du Royaume (GMT).
Dans un communiqué de presse, la Fédération a affirmé que le maintien du changement d’heure permanent, instauré en 2018, a engendré « de multiples effets négatifs sur les plans économique, social et sanitaire », se répercutant de manière significative sur les professionnels, les salariés et les citoyens en général.
Le texte souligne que cette mesure a provoqué une baisse du dynamisme matinal dans les cafés et restaurants, en raison du fait que les employés, étudiants et élèves quittent leur domicile dans l’obscurité, tout en entraînant une hausse des coûts d’exploitation liée à l’allongement des périodes d’éclairage et de chauffage dans les établissements.
La Fédération met également en avant les risques liés aux déplacements matinaux, notamment pendant la saison hivernale, et dénonce les perturbations du rythme biologique des individus, qui se traduisent par une diminution de la concentration et de la productivité.
En outre, le Bureau national a appelé le chef du gouvernement à abolir l’heure additionnelle, considérant que cette démarche relève de la préservation de l’intérêt général, du stabilisation du cycle économique et social, et de la prise en compte des spécificités climatiques et sociales du Maroc.
Il estime que le retour à l’heure légale (GMT) garantirait le bien-être des citoyens, la protection des intérêts des professionnels et la stabilité du secteur de la restauration et des cafés, qualifié de l’un des plus importants pourvoyeurs d’emplois du pays.
