Lekjaa : L’organisation de la Coupe du monde apportera des avantages aux Marocains et ne pèsera pas sur le budget
Fouzi Lekjaa, président du comité d’organisation de la Coupe du monde 2030, a révélé que l’accueil de l’événement « mondial » présente des avantages économiques et non économiques, qui sont difficiles à évaluer à l’heure actuelle.
Il a déclaré : « Il y aura des bénéfices en termes d’infrastructures : « Il y aura des avantages en termes d’infrastructures dans le pays, ce qui profitera à la vie des Marocains à long terme. En outre, il attirera les investissements et le tourisme avant et après la Coupe du monde de football, et il ne pèsera pas sur le budget financier. » Fouzi Lekjaa a fait cette déclaration lors de son passage sur la chaîne Al Sharq en marge des réunions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Le président du comité de la Coupe du monde 2030 au Maroc a poursuivi en expliquant que plusieurs aspects bénéficieraient au royaume suite à l’accueil de la Coupe du monde, et que le Maroc est prêt pour cet événement sportif.
Il a rappelé que le train à grande vitesse relie déjà Tanger et Casablanca, et qu’il reliera ensuite Marrakech et Agadir. En outre, il a déclaré que la construction d’un nouveau stade, le Grand Stade de Casablanca, dans la ville de Ben Slimane, près de Casablanca, serait en cours et pourrait accueillir plus de 110 000 spectateurs, ce qui le rendrait apte à accueillir le grand événement de la Coupe du monde.
Le président de la Fédération royale marocaine de football a révélé que les détails des matches de la Coupe du monde 2030, de la cérémonie d’ouverture à la finale, ainsi que le nombre de matches, les villes et les horaires, seront annoncés en juillet. Le Comité Exécutif de la FIFA se réunira ensuite à la fin de l’année 2024 pour prendre la décision finale et confirmer la candidature.
Le responsable gouvernemental a déclaré que le Maroc n’avait pas besoin de la Coupe du Monde pour étendre ses réseaux de transport, indiquant qu’il existe actuellement 1600 kilomètres de routes reliant le Maroc.
Lekjaa a affirmé que les investissements liés à la Coupe du Monde n’auraient pas d’impact sur le budget de l’État, car ils sont déjà intégrés dans un plan de développement à long terme. En effet, le Maroc se prépare à accueillir cet événement mondial depuis 1998.
Il a conclu en disant : « Le Maroc n’est pas l’un des pays qui investissent le plus dans le football, mais nous pensons que le facteur déterminant est le talent, qui est inné et le seul aspect difficile à investir dans le football. Nous investissons pour améliorer les performances et la formation des joueurs. Le talent de Hakimi, Ziyech, Onyekuru ou Bono est inné. Lorsque le talent est présent, l’entraînement devient plus facile. Il est important de se rappeler que le football au Maroc a commencé il y a plus d’un siècle avec des pratiques organisées, et que les clubs marocains sont devenus des endroits où l’on peut perfectionner ces compétences. »