Dans un climat de tension croissante, le Syndicat national de l’enseignement supérieur a décidé d’entamer une série de grèves progressives à compter du mercredi 17 septembre.
Cette décision a été actée à l’issue d’une réunion exceptionnelle de son comité administratif, consacrée à l’examen du projet de loi sur l’enseignement supérieur présenté par le ministre de tutelle, Azeddine El Midaoui.
À l’issue de ses travaux, le comité a adopté plusieurs résolutions qualifiées de « déterminantes », parmi lesquelles l’engagement dans une escalade protestataire graduelle, le déclenchement d’une série de débrayages, ainsi que le boycott de la réforme pédagogique jusqu’à sa réouverture au débat dans les départements et les assemblées générales. Le gel des structures et des fonctions par les chefs de départements et les coordinateurs de filières a également été retenu comme forme de contestation supplémentaire.
Parallèlement, le comité a mandaté le bureau national pour maintenir le contact avec le ministre, tout en exprimant sa disponibilité à un dialogue « sérieux et responsable », à condition que le projet de loi soit réexaminé et que les revendications en suspens trouvent une réponse concrète.
Un communiqué officiel du syndicat, détaillant le calendrier de mobilisation et les prochaines étapes de l’escalade, devrait être rendu public dans les heures à venir.