Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, a remis dimanche la médaille d’honneur présidentielle à André Azoulay, conseiller du roi Mohammed VI, connu pour son engagement historique en faveur de la paix entre Israéliens et Palestiniens et d’une solution à deux États dans laquelle les mots souveraineté, dignité et justice sont combinés de la même manière et avec les mêmes exigences pour les deux peuples.
Parmi les anciens récipiendaires de la médaille d’honneur présidentielle d’Israël figurent les présidents américains Joe Biden, Bill Clinton et Barack Obama, ainsi que d’autres personnalités éminentes telles que les lauréats du prix Nobel de la paix Henry Kissinger et Eli Wiesel.
Pour André Azoulay, ce défi en tant que titre de vie a toujours été ancré et décisif à travers sa marocanité et la manière dont il vit son histoire, son identité et les diverses responsabilités qu’il a assumées tout au long de sa vie.
La date la plus importante et la plus symbolique de ses engagements est peut-être celle de 1973, lorsque, avec ses amis intellectuels juifs marocains et séfarades, il crée à Paris le Mouvement pour l’identité et le dialogue, une organisation juive pionnière qui souligne dans sa charte fondatrice l’absolue nécessité de donner une chance à une solution à deux États pour Israël et la Palestine.
Militant et fonctionnaire, André Azoulay a travaillé et avancé, fort de l’écoute, des conseils et du soutien de feu le Roi Hassan II et du Roi Mohammed VI en tant que présidents du Comité Al-Qods.
Cette consultation, ce respect et ces « directives » ont constitué le lien par lequel les engagements d’André Azoulay se sont développés et renforcés.
Aujourd’hui, il incarne dans le monde une identité marocaine riche de sa diversité, de sa modernité et de l’authenticité exemplaire de sa citoyenneté ouverte sur l’humanité, qui reste par contre sujette au doute, à la régression et à la réaction obsolète.
