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Le polisario s’écroule dans un état d’anarchie, et tente d’organiser un « congrès » dans un milieu effondré

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Alors qu’un séisme politique se prépare dans les coulisses et un groupe en interne s’insurge contre le chef du faux état, Brahim Ghali, à quelques jours de l’ouverture du 16ème « congrès » de mouvement, le secrétariat général tente d’organiser sa réélection avec difficulté.

Prévu du 13 au 17 janvier, le « congrès » de la milice doit se conclure par la désignation d’un nouveau secrétaire général et président de l’autoproclamée rasd.

Le secrétariat général du polisario s’organise pour perpétuer à sa tête la prédominance de Brahim Ghali, un personnage de plus en plus contesté chez les affiliés au mouvement séparatiste à cause des scandales à répétition, des détournements de fonds et d’aides humanitaires et d’une politique qui ne plait plus.

Ces derniers mois, les séparatistes ont pu constater la détérioration de leur influence face à une cascade d’événements à l’international qui ont mis en évidence les problèmes internes du polisario et son incapacité à fédérer.

Parmi eux, l’on retrouve la création d’un parti dissident par des anciens membres du polisario qui accepte la proposition d’autonomie soumise par le Maroc, l’organisation de la conférence internationale pour la paix aux Canaries qui a réuni une centaine de Sahraouis déçus du polisario, la fronde interne des jeunes du polisario contre Brahim Ghali ou encore, la démission à cause de divergences avec la direction du polisario d’Oubi Bouchraya Bachir, le principal relais du mouvement en Europe.

Lundi soir, et alors que tous attendaient une réaction du polisario, le secrétariat général s’est enfin décidé à publier un communiqué au sujet de sa réunion tenue le 29 décembre dernier.

Le document reste dans le même esprit que tous les autres, en appelant à se concentrer sur le renforcement de l’unité pour contrecarrer les « conspirations et manœuvres de l’ennemi », en d’autres termes, le Maroc.

Face à cette fronde interne, le polisario tente de s’organiser pour faire comme si de rien n’était pour continuer à faire perdurer le règne de Brahim Ghali, mais au final c’est Alger qui décidera du candidat choisi pour prendre la tête du polisario, et poursuivre ce jeu de marionnettes dont les ficelles, secret de polichinelle, sont tirées par l’Algérie.

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