Le Parlement revient sur sa décision d’interdire aux députés poursuivis d’assister à la séance d’ouverture du Parlement
La veille de l’ouverture de la session parlementaire, le Parlement est revenu sur sa décision d’empêcher ses membres poursuivis dans des affaires de corruption financière de participer à la session d’ouverture de demain vendredi.
Un fonctionnaire parlementaire a déclaré que le Parlement avait renoncé à sa tentative d’empêcher les personnes poursuivies dans des affaires de corruption financière de participer à la séance d’ouverture présidée par le Roi.
Selon le fonctionnaire, l’initiative a été fortement critiquée en raison de ses problèmes de légitimité, car elle incluait des parlementaires qui étaient encore en procès pour ces affaires et qui n’avaient pas encore été condamnés, ou qui n’avaient reçu que des jugements préliminaires. La source a déclaré que le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, « n’était pas heureux de revenir sur la décision d’interdiction ».
Selon les médias, la Chambre des représentants envisageait d’interdire aux membres suivants d’assister à la séance d’ouverture : Mohamed Abrakane, Abdellah El Boussiri, El Mehdi El Alaoui du Parti de l’Union Socialiste, ainsi que Yassine El Radi et Sghir Babour du Parti de l’Union Constitutionnelle. Le Parti du Progrès et du Socialisme a également interdit la participation de son député Saïd El Zaidi.
La décision concerne également des membres du Parti de l’istiqlal, à savoir Mohamed Krimine, et des membres du Mouvement populaire, Mohamed Mabdia et Abdelnabi El Aydoudi. Quant au Parti Authenticité et Modernité, trois de ses députés ont été empêchés de participer : Ahmed Tawizi, Hicham El Mahjoubi et Ismaïl Chichani.
Le parti Rassemblement National des Indépendants a également prononcé l’interdiction des membres suivants : Rachid El Faiq, Younes Benselliman, Ismaïl El Brouhmi et Mohamed El Haidawi.
Le fonctionnaire susmentionné de la Chambre des représentants a confirmé l’exactitude de l’inclusion des noms susmentionnés dans la liste d’interdiction, avant d’y renoncer par la suite. Sur les 17 députés mentionnés, seuls 5 sont actuellement en prison.