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Le Ministère de l’éducation a commencé à recenser les heures de grève des enseignants « document »

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Le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a commencé à recenser les heures de travail durant lesquelles les enseignants ont été en grève, dans le but de formuler un programme de soutien aux cours non dispensés, en réponse aux grèves successives menées par les hommes et les femmes de l’éducation en signe de protestation contre le nouveau système de base.

Le ministère a adressé une correspondance par le biais de sa direction régionale à Oujda-Angad, dont « Belpressefr » a obtenu une copie, aux directeurs des établissements d’enseignement public pour recenser les heures d’enseignement non effectuées dans les établissements éducatifs, sur la base d’une circulaire du directeur de l’académie de la région de l’Oriental numéro 7726 en date du 7 novembre 2023.

Le directeur régional du ministère, dans la correspondance numéro 23-100, a expliqué que cette initiative s’inscrivait  » dans le cadre du suivi de l’avancement des programmes scolaires et en vue de l’élaboration du plan régional de soutien à la remédiation « .

Le ministère a demandé aux chefs d’établissement, via leur directeur régional, de « fournir à la direction régionale – centre régional des examens, le nombre d’heures d’enseignement non réalisées selon la répartition figurant dans le tableau ci-joint », avant le vendredi 10 novembre 2023, les appelant à « accorder toute l’attention requise à cette opération, vu son importance pour garantir le temps d’apprentissage à tous les apprenants ».

Cette démarche intervient dans un contexte de tension dans le secteur de l’éducation au Maroc en raison des grèves successives des enseignants au cours de la quatrième semaine, en protestation contre l’approbation par le gouvernement du nouveau système de base des employés du secteur de l’éducation nationale, qui, selon eux, ne répond pas à leurs attentes, menaçant de « multiplier les actions si le gouvernement ne répond pas à leurs demandes et ne le retire pas du Journal officiel pour amendement », selon ce qui a été mentionné dans leurs différents communiqués.

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