Le ministère de l’éducation nationale décide de ne pas réduire les salaires des enseignants en raison de l’Aïd al-Adha et les vacances d’été
Le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et du sport a renoncé à son droit d’appliquer des réductions de salaire aux enseignants qui avaient déjà fait grève au début de la saison scolaire, puisqu’il commencera à rembourser les montants réduits à partir de lundi.
La décision du ministère de rembourser l’exagération est intervenue après avoir effectué d’importantes déductions sur les salaires des enseignants, dont la plupart appartiennent aux cadres réguliers des académies régionales d’éducation et de formation, ou à ce qu’on appelle les « enseignants contractuels », à partir des salaires de juin, ce qui a suscité un mécontentement massif.
Les enseignants ont reçu leur salaire de juin exceptionnellement tôt, car il coïncidait avec l’occasion de l’Aïd al-Adha, mais ils ont découvert que le ministère avait déduit des montants importants de leurs salaires mensuels, ce qui les a mis en colère en raison des dépenses supplémentaires qui leur ont été imposées à cette occasion.
Selon des déclarations antérieures, les déductions varient généralement entre 500 dirhams et 2.500 dirhams, ce qui signifie qu’un quart du salaire d’un enseignant peut être déduit, en raison de la mise en œuvre d’un certain nombre de grèves pendant les heures de travail pour défendre les dossiers de revendications déposés par un groupe de groupes dans le domaine de l’éducation.
Le syndicat national de l’éducation a expliqué qu’avec l’intervention du secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement élémentaire et des sports, il a été décidé de « restituer les montants déduits du transfert de juin 2023, à compter du lundi 26 juin 2023 dans le cadre d’un transfert exceptionnel, et il a également été décidé de supprimer toutes les déductions en juillet et en août ».
Le syndicat a expliqué qu’après les ponctions enregistrées à la fin du mois de juin, le syndicat, qui fait partie de la Confédération démocratique du travail, est intervenu pour soulever la question auprès des responsables du ministère.
Il convient de noter que le secteur de l’éducation nationale a connu cette année un certain nombre de grèves professionnelles, menées notamment par les enseignants contractuels, qui ont atteint leur paroxysme en raison des arrestations initiées à leur encontre par les directions régionales après qu’ils aient refusé de remettre les points de contrôle de la première session, avant que la crise n’ait été résolue plus tôt.
Une série de questions dans le domaine de l’éducation continuent de provoquer des crises entre les hommes de l’éducation et le ministère de tutelle, ce dernier misant sur la publication du nouveau statut pour aplanir un certain nombre de divergences, une étape que le ministère n’a pas réussi à franchir, malgré des rounds de dialogue successifs.