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Le Maroc participe à la troisième édition du Sommet africain des industries financières à Lomé

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Ce mercredi, la troisième édition du Sommet des industries financières africaines a démarré à Lomé. Cette rencontre représente une plateforme stratégique de dialogue entre les secteurs public et privé, visant à développer et à promouvoir le secteur financier africain.

Plus de 1000 leaders des industries financières, bancaires, de l’assurance et des technologies financières, des opérateurs de marché et des décideurs financiers de plus de 50 pays, dont le Maroc, y participent.

Sous le thème « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : des opportunités d’une valeur de 1,5 trillion de dollars », des représentants d’entreprises et de banques marocaines telles que Attijariwafa Bank, BMCE Bank et Banque du Maroc sont présents.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président togolais Faure Gnassingbé, en présence du Premier ministre togolais Victoire Tomégah-Dogbé, de plusieurs ministres africains, ainsi que de gouverneurs de banques et de représentants d’institutions financières.

L’événement, organisé par le groupe de presse Jeune Afrique en partenariat avec la Société financière internationale du Groupe de la Banque mondiale et le gouvernement togolais, vise à relever les défis cruciaux auxquels sont confrontées les industries financières africaines, en contribuant au développement d’un secteur financier africain de classe mondiale et en plaçant l’industrie des services financiers au cœur de la réussite du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine.

La directrice du Sommet des industries financières africaines, Ramatoulaye Goudiaby, a souligné que l’événement vise également à renforcer l’inclusion financière, à assurer un financement durable des économies et à placer les industries financières africaines au centre des discussions. Elle a mis l’accent sur l’importance croissante de ces défis dans le contexte économique actuel, marqué par une inflation persistante, des problèmes de liquidité et des difficultés de financement des petites et moyennes entreprises.

Dans ce contexte, elle a affirmé que pour bâtir des industries financières africaines de classe mondiale, il est essentiel de continuer à mobiliser les ressources locales, de qualifier et de développer les marchés financiers, de tirer profit des innovations technologiques et d’augmenter le volume des investissements.

Pour sa part, le vice-président de la Société financière internationale pour la région Afrique, Sergio Pimenta, a mis en exergue les défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la crise mondiale du crédit, les taux d’intérêt historiquement élevés, le ralentissement des financements internationaux, les répercussions persistantes du COVID-19, l’inflation et l’impact croissant du changement climatique. Il a souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour promouvoir une croissance économique durable, inclusive et verte en Afrique.

M. Pimenta a déclaré : « Si les défis sont multiples, les opportunités sont également disponibles au même niveau. Le secteur financier joue un rôle essentiel pour aider le continent à saisir ces opportunités ».

Il a ajouté que « le secteur financier a un rôle clé à jouer dans la promotion de ce modèle, qui vise à soutenir une renaissance africaine plus inclusive et connectée, à garantir la sécurité alimentaire dans la région, à améliorer l’accès au logement et à assurer la transition énergétique du continent ».

L’ordre du jour de ce sommet de deux jours prévoit des discussions dans plus de 30 sessions couvrant divers aspects du secteur financier africain, tels que le marché financier commun et la réglementation, la banque commerciale, les marchés de capitaux et le financement des entreprises, la durabilité, l’expansion du secteur de l’assurance, ainsi que les services financiers numériques et la technologie financière.

Les discussions portent également sur des sujets tels que la gestion des risques liés aux fluctuations des devises, les actifs africains, les réformes économiques mondiales et l’impact de l’intelligence artificielle sur le secteur financier.

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