L’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a affirmé, ce jeudi à Dakhla, que la France encourage et soutient activement les entreprises françaises souhaitant investir dans les provinces du Sud du Royaume.
S’exprimant lors du Forum économique maroco-français, M. Lecourtier a souligné que les entreprises françaises ont déjà pris part à la “formidable dynamique de développement” que connaît le Maroc, ajoutant qu’elles entendent désormais contribuer pleinement à la “phase de croissance exceptionnelle” en cours dans le Sud du pays.
Le diplomate a rappelé le chemin impressionnant du développement global engagé par le Maroc. « Sur le plan industriel, le Royaume a atteint un niveau inédit d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales, tandis que sur le plan énergétique, il s’impose comme un véritable acteur majeur du continent », a-t-il déclaré.
Il a également mis en avant les partenariats structurants déjà établis entre le Maroc et la France, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, du renforcement des liaisons Europe–Afrique, et du développement de l’hydrogène vert, précisant que ces initiatives trouveront un terrain d’ancrage privilégié dans les régions de Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Eddahab.
S’adressant aux chefs d’entreprises français présents, M. Lecourtier a lancé un appel clair :
« Plus que jamais, le moment est venu d’accélérer la conquête des opportunités que le Maroc offre dans ces régions stratégiques. »
L’ambassadeur a par ailleurs souligné que ce forum incarne la vitalité économique exceptionnelle des relations entre les deux pays, tout en saluant le choix hautement symbolique de la ville de Dakhla, où « se dessinent et se concrétisent les contours de la coopération de demain ».
Lecourtier a enfin rappelé que ce forum porte une forte portée politique et symbolique, car il illustre la position claire et assumée de la France sur la question du Sahara, rappelant les propos du président Emmanuel Macron selon lesquels « le présent et l’avenir du Sahara s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
En outre, il a souligné que cet événement représente une nouvelle étape dans l’ouverture du Maroc vers l’Afrique et jette les bases d’une feuille de route économique maroco-française tournée vers l’avenir.






