Le gouvernement a affirmé, ce jeudi, qu’il réagit avec célérité face au retour du virus de la rougeole, communément appelé « Bouhamroun », et à l’augmentation des cas signalés dans le pays.
Mustapha Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole officiel du gouvernement, a déclaré qu’une hausse notable des infections a été observée récemment au Maroc.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du Conseil du gouvernement, ce jeudi, Baitas a attribué cette recrudescence à plusieurs facteurs, notamment le recul de l’adhésion à la vaccination au cours des dernières années, particulièrement après la pandémie de Covid-19, ainsi que la propagation d’informations erronées décourageant la population de se faire vacciner.
Le porte-parole a souligné que « la vaccination, surtout précoce durant les premières années de vie, demeure le moyen le plus efficace pour contrer cette maladie ». Il a également mis en garde contre les rumeurs infondées et les discours alarmants véhiculés sur les réseaux sociaux, qui sèment la peur parmi les citoyens.
Dans ce cadre, Baitas a indiqué que le gouvernement a instauré un système de vigilance et de suivi via le Centre national des opérations d’urgence en santé publique. Douze centres régionaux dédiés aux urgences sanitaires ont été créés, en parallèle avec le lancement d’une campagne nationale de vaccination d’urgence contre la rougeole et d’autres maladies depuis le 28 octobre 2024, une campagne qui a d’ailleurs été prolongée.
Par ailleurs, une coordination a été mise en place avec le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Intérieur pour vérifier les dossiers de vaccination des enfants de moins de 18 ans, tout en assurant la prise en charge des cas diagnostiqués et la vaccination des personnes contact.
En outre, le gouvernement appelle l’ensemble des citoyens à intensifier leurs efforts et à participer activement à la campagne de vaccination contre la rougeole, toujours en cours à l’échelle nationale.